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    Bavardages

    Der Bücherfaden - Au (le?!) fil des livres - 2

    Sujet

    Der Bücherfaden - Au (le?!) fil des livres - 2

    Commentaire
    Hier die Fortsetzung des von Yps dankenswerterweise initiierten 2. Bücherfadens

    Siehe auch: Der Bücherfaden - Au (le?!) fil des livres

    Sein Motto gilt weiter:

    "Ob dick oder dünn, ob gut oder schlecht, ob deutsch oder französisch - Eure Bücherkritik ist hier gut aufgehoben!
    Quelque soit votre appréciation sur tel ou tel livre - bienvenue à vous et à vos lectures !"

    Es gab einen weiteren (älteren) Vorgängerfaden:

    Siehe auch: Lesen - Bücher

    Viel Spaß!

    Auteur Dana (236421) 15 Sept. 15, 15:16
    Commentaire
    Vielen Dank für den neuen Faden, liebe Dana, aus dem ich schon zahlreiche Empfehlungen gelesen habe.
    #1Auteur oopsy (491382) 15 Sept. 15, 16:48
    Commentaire
    "L’amateur de livres est un type qu’il est important de saisir, car tout présage qu’il va bientôt s’effacer." nous disait Ch. Nodier en 1841 ...

    A nous de tenir bon !

    Deux recommandations "exotiques" pour commencer :

    1) Siebenbürgen-Trilogie Miklós Bánffy
    Megszámláltattál, Roman, Budapest, 1935. (Die Schrift in Flammen, aus dem Ungarischen von Andreas Oplatka, Paul Zsolnay Verlag, Wien 2012, ISBN 978-3-552-05559-9)
    És híjjával találtattál, Roman, Budapest, 1937. (Verschwundene Schätze aus dem Ungarischen von Andreas Oplatka, Paul Zsolnay Verlag, Wien 2013, ISBN 978-3-552-05596-4)
    Darabokra szaggattatol, Roman, Budapest, 1940. (In Stücke gerissen aus dem Ungarischen von Andreas Oplatka, Paul Zsolnay Verlag, Wien 2015, ISBN 978-3-552-05633-6)

    Je l'ai lu dans la traduction française (Trilogie transylvaine) mais le Wiki français n'est pas bavard !
    La fin d'un monde et de l'aristocratie hongroise. Une littérature qui décrivait encore les gens, les lieux, leurs émotions et ce dans un cadre historique. J'aime bien les livres qui racontent des histoires. (3 tomes)

    2) Lao she Quatre générations sous une même toit
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Quatre_g%C3%A9n...
    Encore 3 tomes ! La vie des habitants d'une rue de Pékin sous l'occupation japonaise. Il est intéressant de voir la façon dont vivaient les Pékinois de l'époque, leurs traditions, leurs rites, l'importance de la famille.
    #2Auteur patapon (677402) 15 Sept. 15, 16:51
    Commentaire
    Moi aussi, chère Dana, je te remercie d'avoir lancé ce nouveau fil et séance tenante je vous présente un livre dont je viens de terminer la lecture:

    „Notre vocabulaire s’appauvrit. Il s’étiole, il maigrit, il rapetisse, il décline, il rétrécit, s’amenuise, se ratatine, s’évapore... en un mot comme en cent, notre vocabulaire fout le camp. Il est urgent de réagir, pour sauver les mots en voie de disparition et protéger, dans leur milieu naturel, les mots menacés d’extinction.“

    C‘est ce que déclare François Rollin dans son livre „Les Grands Mots du professeur Rollin“ paru en 2007. Mon beau-frère français, qui connaît ma passion pour le vocabulaire, me l‘a prêté récemment et c’est avec un grand plaisir que j’ai étudié les 300 pages. Voici la C4, la dernière page de la couverture:

    „Comment vivre dans la France du XXIe siècle sans connaître le sens de l'adjectif „fuligineux“ Comment évoluer en société si on ignore la nuance qui sépare „abscons“ d'“abstrus“? Qui peut se dispenser de connaître le“gongorisme“ et le „nythémère ?“ À quel bonheur aspirer si on ignore „I'alacrité“ et „le sorite“ ?... Prolongeant l'entreprise de "sauvetage des mots menacés d'extinction " - qu'il menait - jusqu'en juillet 2011 - courageusement chaque dimanche dans " L'Œil du larynx" sur France Culture, le professeur Rollin nous offre le lexique sérieusement farfelu des 99 mots indispensables selon lui à la survie en milieu francophone et au bonheur terrestre.“

    J’ai bien aimé le ton humoristique de ce livre, mais j’ai aussi appris pas mal de choses sur la langue française, et j’en profiterai pour quelques nouvelles entrées dans le dico de LEO. J’espère être soutenu alors par tous ceux et toutes celles qui aiment comme moi la richesse de la langue française.

    François Rollin est né dans le Nord en 1953. Il entre très vite au journal Le Monde, mais c'est à travers l'invraisemblable personnage du Professeur Rollin qu'il se fait connaître du grand public. Ses bons mots et son sens aigu de la dérision conquièrent les téléspectateurs. Il participe à l'élaboration des " Guignols de l'info ", co-écrit des pièces de théâtre, et des spectacles comiques. Ses qualités d'improvisation et son ton caustique lui valent d'être engagé par Thierry Ardisson. Ses one-man shows rencontrent un grand succès. Mais en juillet 2015, il annonce sur sa Page Facebook la fin de sa chronique et son éviction de France Inter ... Mais à mon avis cela n’enlève rien à la valeur de ses „Grands Mots“!


    #3Auteur mars (236327) 16 Sept. 15, 17:49
    Commentaire
    François Rollin (le professeur Rollin) a participé à la géniale série télévisée "Palace" , aussi à "Kaamelott" et aux "Guignols de l'Info" Il s'est en effet fait virer de France Inter il y a peu.

    PS il participe aussi à l'écriture des spectacles de Jean-Jacques Vanier (à découvrir sur internet, pour ceux qui ne le connaissent pas encore)
    #4Auteur patapon (677402) 16 Sept. 15, 18:39
    Commentaire
    "Lesen ist das wichtigste Werkzeug der Selbstkultur."

    Anton E. Schönbach


    "Die stillen Worte sind es, die den Sturm bringen."

    Friedrich Nietzsche


    "Zu verlangen, dass einer alles, was er je gelesen, behalten hätte, ist wie verlangen, dass er alles, was er je gegessen hätte, noch in sich trüge. Er hat von diesem leiblich, von jenem geistig gelebt und ist dadurch geworden, was er ist."

    Arthur Schopenhauer
    #5Auteur mars (236327) 23 Sept. 15, 10:42
    Commentaire
    Une émission d'Arte sur Daniel Kehlmann ("Die Vermessung der Welt") visible jusqu'au 29 septembre :

    http://www.arte.tv/guide/fr/042950-000/en-ple...
    #6Auteur patapon (677402) 23 Sept. 15, 18:03
    Commentaire
    Patapon, „Die Vermessung der Welt“ habe auch ich kurz nach dem Erscheinen des Buches gelesen. Der Verfilmung anzuschauen, habe ich mir erspart, weil ich die Romanverfilmungen, die ich kenne, in der Regel enttäuschend fand. Müssen sich denn immer wieder Filmemacher an einen Bestseller dranhängen? Ich konnte mir auch nicht vorstellen, wie ein Film die ironischen Stilmittel umsetzen kann, die mir in den abwechselnd chronologisch erzählten Lebensläufen von Gauß und Humboldt am besten gefielen und mit denen ein Teil der deutschen Intelligenzgeschichte entzaubert wird.

    In einer Rezension las ich, die Parallelen zu Hermann Hesses Roman „Narziß und Goldmund“ seien nicht zu übersehen. Es ist lange her, dass ich Hesses Werk gelesen habe, doch erinnere ich mich daran, wie auch in dieser Erzählung zwei ganz gegensätzliche Charaktere, jeder auf seine Art, auf der Suche nach Vollkommenheit sind. Allerdings werden sie von Hesse nicht wie später mit jener Mischung von Humor und Ernst vorgeführt, wie sie Kehlmann bei seinem Abenteurer der Welterfahrung (Humboldt) und dem Abenteurer der konstruktiven Fantasie (Gauss) gelungen ist.

    #7Auteur mars (236327) 23 Sept. 15, 19:49
    Commentaire
    Nous avions déjà parlé de ce livre (" die Vermessung der Welt" ) en 130 et 132 du fil précédent. Je l'ai malheureusement lu en français mais je le relirai volontiers en allemand dans quelque temps ; je n'irai pas non plus voir le film.
    Siehe auch: Der Bücherfaden - Au (le?!) fil des livres - #130

    PS : Quant à "Narziß et Goldmund" je n'en ai plus qu'un vague souvenir, je n'ai jamais été fan de Hermann Hesse.
    #8Auteur patapon (677402) 23 Sept. 15, 21:36
    Commentaire
    Une émission d'Arte sur trois auteurs autrichiens (visible jusqu'au 8 octoble)

    http://www.arte.tv/guide/fr/053393-000/l-euro...
    #9Auteur patapon (677402) 03 Oct. 15, 19:01
    Commentaire
    Als ich heute vom Tod Henning Mankells hörte, schaute ich wieder einmal in die Bücher, die ich von ihm gelesen habe. Am meisten hat mich trotz aller schrecklichen Ereignisse das Buch „Vor dem Frost“ beeindruckt. Der dtv-Verlag charakerisierte es folgendermaßen:

    Gott hat gefordert«, ruft ein Mann, als die Tiere sterben: Ein Kalb wird bei lebendigem Leib verbrannt, sechs brennende Schwäne fliegen über den Marebo-See. Frauen verschwinden, eine Amerikanerin wird in der Kirche erdrosselt, und ein Lastwagen voller Dynamit läßt den Dom von Lund in Flammen aufgehen. Kurt Wallander und seine Tochter Linda ermitteln ... Ein unglaublich packender Roman und eine schwierige, spannende und berührende Vater-Tochter-Geschichte.

    Die Vater-Sohn-Geschichte hat mich in dem Roman etwas weniger gepackt als die Darstellung dessen, wozu religiöser Fanatismus führen kann: Grauenhaft! Mankell spannt wirklich einen Bogen von dem Massaker in Jonestown im November 1978, das zu dieser Zeit Schauplatz eines Massenmordes und -selbstmordes wurde, bis zum 11. September 2001 ...

    #10Auteur mars (236327) 05 Oct. 15, 20:57
    Commentaire
    Un texte de Henning Mankell qui me touche

    http://www.theguardian.com/lifeandstyle/2014/...
    #11Auteur patapon (677402) 05 Oct. 15, 21:38
    Commentaire
    Entendu ce matin sur France Inter, Alain Rey, à propos de son dernier ouvrage :
    200 drôles d'expressions que l'on utilise tous les jours sans vraiment les connaître.

    http://www.lerobert.com/recherche/200-droles-...
    #12Auteur patapon (677402) 17 Déc. 15, 19:47
    Commentaire
    Ich habe gerade einen Roman gelesen, der mich sehr angerührt hat:

    Frédéric Beigbeder: Oona et Salinger.

    Er ist großartig geschrieben, geistreich, witzig, raffiniert und stellenweise zutiefst tragisch.
    Ich denke, es lohnt sich, ihn zu lesen.

    Er ist auch deshalb spannend, weil er uns nicht nur Salinger, Oona, die Tochter von Eugene O'Neill, Eugene O'Neill selbst, Chaplin (Oonas Ehemann), Hemingway, Truman Capote u. a. näher bringt, sondern auch einen spannenden Abriß der Vorkiegs- und Kriegsjahre in den Vereinigten Staaten vor das geistige Auge führt.

    Und Beigbeder sagt auch viel über sich selbst, vieles, das man von einem anderen Standpunkt aus belächeln kann, jaja, die Männer auf der ewigen Suche nach Jugend ... (von den Frauen kennen wir das ja schon zur Genüge ...)

    #13Auteur hannabi (554425) 18 Déc. 15, 15:06
    Commentaire
    Eine originelle Illustration zur Beziehung zwischen Mensch und Buch:
     


    #14Auteur mars (236327) 13 Fév. 16, 13:32
    Commentaire
    Vielen Dank, Hannabi, für den Tipp. Ich habe eben das Buch in meiner Bibliothek bestellt.
    #15Auteur oopsy (491382) 13 Fév. 16, 15:20
    Commentaire
    #16Auteur patapon (677402) 08 Juin 16, 17:46
    Commentaire
    Ein paar aktuelle deutschsprachge Bücher, die eher leicht zu lesen sind, aber nichtsdestoweniger zum Nachdenken anregen:

    -  Ruth Schalansky: "Der Hals der Giraffe" - von hannabi bereits im vorigen Bücherfaden empfohlen:
    Man lernt auch allerhand über die ehemalige DDR.

    - Alina Bronsky: "Baba Dunjas letzte Liebe" über eine alte Frau, die in einem Dorf in der verseuchten Zone um Tschernobyl lebt. Man möchte es kaum glauben, aber das Buch ist tröstlich.
    Wer auf den "Bronskysound" steht, wird auch "Die schärfsten Gerichte der tatarischen Küche", "Nenn mich einfach Superheld" und "Scherbenpark" von der in Russland geborenen Autorin nicht aus der Hand legen können.

    - Christoph Poschenrieder: "Mauersegler". Schwarzer Humor über eine WG alter Männer, die sich verpflichten, einander ins Jenseits zu verhelfen, wenn es mal soweit ist. Böse und amüsant.
    #17Auteur Dana (236421) 03 Juill. 16, 19:12
    Commentaire
    Merci Dana pour ces conseils de lecture.

    J'ai bien aimé aussi "der Hals der Giraffe", il n'y a rien à ajouter au commentaire d'hannabi dans le fil précédent, il est parfait.

    A propos de Tchernobyl, j'ai lu il y a peu "La supplication",Tchernobyl, chronique du monde après l'apocalypse de Svetlana Alexievitch (prix Nobel 2015) Il s'agit d'un recueil de témoignages de survivants, paru en 1996, je crois. Effroyable.
    Le titre allemand : "Tschernobyl : eine Chronik der Zukunft" Ici une présentation du livre :

    Quelques livres que j'ai aimé :

    Daniel Kehlmann "F" (paru en 2013) : un père, trois fils et ...le destin. Intelligent, drôle et bourré de clins d'oeil littéraires.

    Robert Seethaler "der Trafikant" roman d'initiation dans la Vienne de 1937
    Du même auteur, dans un genre complètement différent, j'avais adoré "Ein ganzes Leben".

    Un autre écrivain autrichien : Vea Kaiser, son "Blasmusikpop" ou "wie die Wissenschaft in die Berge kam" est facile à lire, rigolo et réjouissant.

    Encore un et j'arrête : "Since the layoffs" Iain Levison Un chômeur devient tueur à gages et y prend goût. Immoral et décapant. Je ne connais pas le titre allemand (en français "un petit boulot")

    A éviter :

    Katia Petrovskaïa "Vielleicht Esther" trop confus (pas assez travaillé ?) Sur le même thème à savoir la recherche des ancêtres disparus pendant la Shoah, d'autres ont fait mieux.(cf Daniel Mendelsohn "les disparus")

    Delphine de Vigan "d'après une histoire vraie" (prix Renaudot cette année) Elle hésite entre le thriller psychologique, des considérations littéraires, et la détresse due à la panne de l'écrivain. Un long bavardage stérile.

    PS : bien, un polar : Olivier Truc "le dernier Lapon" Il nous emmène "là-haut", l'intrigue importe peu, mais on voyage avec la police des rennes.



    #18Auteur patapon (677402) 05 Juill. 16, 12:40
    Commentaire
    Die Dame heißt Judith Schalansky. Sie hieß auch 2012 schon so.
    #19Auteur Reeva (908916) 05 Juill. 16, 16:13
    Commentaire
    Dank zurück, patapon :-)

    Seethalers Bücher kann auch ich nur empfehlen. "Ein ganzes Leben" ist einfach großartig.

    Interessant finde ich Deine Kritik an Delphine de Vigans letztem Werk. Möglicherweise hätte ich es mal gekauft, denn "Rien ne s'oppose à la nuit", die Geschichte der Mutter bzw. der ganzen Familie de Vigan, hat mich ebenso gefesselt wie "No et moi". So werde ich das eher lassen.

    Und weil ich schon Alina Bronsky empfohlen habe, die dt. Gegenwartsliteratur schreibt, obwohl sie erst als Teenager dt. gelernt hat: Das gilt auch für den in Bosnien-Herzegowina geborenen Saša Stanišić, der mit 14 nach D gekommen ist und ebenfalls auf Dt. schreibt. Ein geborener Erzähler mit tausend Geschichten - herrlich zu lesen trotz des ernsten Hintergrundes:
    "Wie der Soldat das Grammofon reparierte" über seine Kindheit, die langsam immer mehr vom beginnenden Bosnienkrieg überschattet wird, die Anfänge in D und die Spurensuche während einer Bosnienreise.
    "Vor dem Fest" habe ich noch nicht gelesen, liegt aber schon da.
    Gerade erschienen und von der Kritik unisono hochgelobt der Erzählband "Der Fallensteller".

    In der Tat heißt die Dame Schalansky Judith und nicht Ruth. Aber wer am Buch interessiert ist, hätte es auch so gefunden, denke ich.
    #20Auteur Dana (236421) 05 Juill. 16, 16:19
    Commentaire
    Danke für die Korrektur, Reeva.
    Passiert mir manchmal, dass ich gleich klingende Namen derselben Herkunft verwechsle. Deshalb brauchst du aber nicht gleich spitz zu werden.

    Stanisic kann ich auch nur empfehlen!
    Beide Bücher sind lesenswert - das neue kenne ich auch noch nicht.

    Ich lese gerade in einer anderen Zeit: Klaus Mann, Irmgard Keuns kunstseidenes Mädchen und eben gerade Erich Kästners Fabian. Es ist eine ganz spezielle Erfahrung, Bücher nach vielen Jahren noch einmal zu lesen und sich zu erinnern, wie man sie früher mal empfunden hat

    #21Auteur hannabi (554425) 05 Juill. 16, 16:54
    Commentaire
    Die Erfahrung gönne ich mir auch manchmal. Zuletzt mit Joseph Roth und Hans Fallada.
    #22Auteur Dana (236421) 05 Juill. 16, 17:17
    Commentaire
    Ich bin nicht spitz geworden.

    Sie hieß 2012 so - du hast dich geirrt.
    Sie heißt 2016 so - Dana hat sich geirrt.

    Das ist alles.
    #23Auteur Reeva (908916) 05 Juill. 16, 17:40
    Commentaire
    Neu für mich (obwohl die Bücher alt sind), sehr interessant und leicht zu lesen waren von 
    Theodor Fontane: "Meine Kinderjahre" und "Kriegsgefangen" (er war 1870 in frz. Gefangenschaft geraten). Gibt es umsonst, wenn man ein E-Book betreibt.

    Ach, und abraten kann ich auch, nämlich von

    Lori Nelson Spielmanns "Morgen kommt ein neuer Himmel" - "Demain est und autre jour"

    Es ist mir unbegreiflich, warum das Ding ein Bestseller wurde.
    #24Auteur Dana (236421) 05 Juill. 16, 17:44
    Commentaire
    Une connaissance m'a prêté un livre - pas tout récent - (2006) que j'ai lu avec beaucoup d'intérêt :

    Les Barbares, essai sur la mutation, d'Alessandro Baricco

    "Là où il y avait une librairie dont le vendeur connaissait ses livres et les lisait, il y a maintenant un mégastore à plusieurs étages où l'on vend aussi des CD, des DVD et des téléphones portables."

    Les nouveaux barbares saccagent peu à peu la citadelle de la culture. Qui plus est, les nouvelles technologies permettant un accès facile et rapide à un savoir superficiel, barbarisent les mutants que nous sommes tous. Baricco analyse ce phénomène avec lucidité, mais sans porter de jugement péremptoire.

    Le savoir acquis avec effort et patience rehaussait le prestige des riches bourgeois du XIX ème siècle.

    Les barbares pressés et superficiels du XXIème siècle surfent avec désinvolture sur internet et picorent les informations qu'ils y trouvent.

    J'ai beaucoup aimé, en particulier, l'analyse de ces deux portraits saisissants d'Ingres :
    qui témoignent de l'évolution de la bourgeoisie au fil des ans.

    Article très intéressant sur ce livre :

    #25Auteur Clélia (601872) 07 Juill. 16, 11:53
    Commentaire
    Merci Clélia.

    D'alessandro Baricco j'avais beaucoup aimé "Novecento", je crois en avoir parlé dans le précédent fil.

    Pour qui veut l'entendre en italien :

    #26Auteur patapon (677402) 07 Juill. 16, 12:23
    Commentaire
    @22 Dana, das freut mich!
    Joseph Roth ist meine erklärte große Liebe.
    #27Auteur hannabi (554425) 07 Juill. 16, 12:53
    Commentaire
    Merci patapon pour Novecento !
    #28Auteur Clélia (601872) 08 Juill. 16, 07:39
    Commentaire
    @hannabi #22 : lu cet été "Beichte eines Mörders" de Joseph Roth.
    Un texte sombre sur la passion, le mal, l'imposture. On le trouve ici :

    #29Auteur patapon (677402) 14 Sept. 16, 18:54
    Commentaire
    Ich wiederum habe im Sommer u.a. den Thriller "Robe de marié" von Pierre Lemaître (von patapon empfohlen) gelesen


    Das Buch ist sagenhaft spannend. Lässt sich langsam an, aber nach der Hälfte kann man es nicht mehr aus der Hand legen.
    Die Krimis von Lemaître gibt es mittlerweile auch auf Deutsch, und in Italien habe ich sie auch in italienischer Übersetzung gesehen.
    #30Auteur Dana (236421) 14 Sept. 16, 21:29
    Commentaire
    Le dernier polar de Pierre Lemaître, "Cadres noirs", je l'ai trouvé excellent.

    Un cadre au chômage depuis 4 ans pète les plombs, ou est-il encore bien lucide ?
    #31Auteur patapon (677402) 15 Sept. 16, 12:34
    Commentaire
    Der französische Schriftsteller und Übersetzer Mathias Enard (44) erhält den Leipziger Buchpreis zur Europäischen Verständigung 2017.

    Die mit 20.000 Euro dotierte Auszeichnung wird ihm für seinen Roman „Kompass“ verliehen, wie die Veranstalter der Leipziger Buchmesse am Donnerstag mitteilten. Die Preisverleihung findet zur Eröffnung der Leipziger Buchmesse am 22. März 2017 im Gewandhaus statt. Die Laudatio hält die Geschichtswissenschaftlerin Leyla Dakhli.

    Zur Begründung führte die Jury an, in seinem „von Wissen sprühenden Roman“ zeige Enard auf, wie die islamische, die christliche und die jüdische Tradition ineinandergriffen. In einer Zeit von Spaltung und Hass trete der Autor als „einzigartiger Vermittler“ auf, als „leidenschaftlicher Orientforscher, der sich durch einen stupenden Kenntnisreichtum auszeichnet sowie durch literarische Sprachkraft“.


    #32Auteur mars (236327) 09 Déc. 16, 11:06
    Commentaire
    Ich habe am Wochenende  das neue Werk des Nobelpreisträgers Patrick Modiano gelesen „Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier“ (Gallimard, 2016).

     Der Titel bezieht sich auf einen Zettel, den der Ich-Erzähler Jean Daragane als Kind einmal bekam, um sich in Montmartre besser zurechtzufinden. Der fiktive Schriftsteller  versucht in dem 150 Seiten langen Roman, seine Vergangenheit aufzuarbeiten. Ein alter Mordfall spielt eine gewisse Rolle, aber Täter und Tathergang bleiben ungeklärt. Hauptsächlich erfährt man, wie schwer es dem Ich-Erzähler fällt, sein bisheriges Leben zu rekonstruieren. Und mit dem Erzähler tappt auch der Leser oft im Dunkeln. In der Erinnerung Daraganes verschwimmen innere Vorgänge und spiegeln sich in der Stadt Paris. Diese Verschränkung von Gegenwart und Vergangenheit fand ich sehr reizvoll. Als typisch will ich zwei Sätze zitieren: 

    p . 123: Toutes ces années du début de la vie que l’on a oubliées, sauf un détail qui remonte parfois des profondeurs, une rue que recouvre une  voûte de feuillage, un parfum, un nom familier mais dont vous ne savez plus à qui il appartenait, un toboggan.“ 

    p. 125: Bien des années après, on essaie de résoudre des énigmes qui ne l’étaient pas  sur le moment et l’on voudrait déchiffrer les caractères à moitié effacés d’une langue trop ancienne, dont on ne connait même pas l’alphabet.“

    Zu Recht hat Modiano seinem Roman Stendhals Satz vorangestellt: „Je ne puis pas donner la réalité  des faits, je n’en puis présenter que l’ombre.“

    Der Spiegel bilanziert zu Recht: „Die Straßennamen des Viertels führen ihn tief in das eigene, verschüttete Kindheitstrauma. Die grausame Erkenntnis: "Dieses Kind, von vielen Jahrzehnten in so graue Ferne gerückt, dass ein Fremder aus ihm wurde, nun musste er sich's eingestehen, das war er.“ (http://www.spiegel.de/kultur/literatur/patric... )

    Modianos Werk erinnert mich an Uwe Johnsons „Mutmaßungen über Jakob“, den bekannten Roman über die damalige DDR-Wirklichkeit und die Undurchsichtigkeit des ganzen Stasi-Apparates. Auch der deutsche Autor integriert die Unsicherheit des Erkennens und die Inkommensurabilität des Wirklichen. Doch bei Johnson kommt der Leser aus Mutmaßungen kaum heraus, so kompliziert sind Struktur und Sprache.  
    Da ist Modiano leichter zu lesen. Vor allem die Sprache des Buchs ist sehr einfach. Ich musste eigentlich nur die Wörter martingale  und jusqiame nachschlagen. 

    Ich kann „Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier“ allen empfehlen, die Verständnis für einen potenziell unendlichen Erinnerungsprozess haben. 

    #33Auteur mars (236327) 13 Déc. 16, 10:03
    Commentaire
    Da ich fürchte, mit meiner Beschreibung des Modiano-Buchs doch etwas abschreckend gewirkt zu haben, bringe ich hier seine allererste Seite: Sie soll zeigen, das auch vieles auf Anhieb leicht und richtig zu verstehen ist: 

    Presque rien. Comme une piqûre d'insecte qui vous semble d’abord très légère. Du moins c’est ce que vous vous dites à voix basse pour vous rassurer. Le téléphone avait sonné vers quatre heures de l'après-midi chez Jean Daragane, dans la chambre qu'il appelait le « bureau ››. Il s’était assoupi sur le canapé du fond, à l`abri du soleil. Et ces sonneries qu'il n'avait plus l'habitude d'entendre depuis longtemps ne s’interrompaient pas. Pourquoi cette insistance? À l'autre bout du fil, on avait peut-être oublié de raccrocher. Enfin, il se leva et se dirigea vers la partie de la pièce près des fenêtres, là où le soleil tapait trop fort.
    « J’aimerais parler à M.]ean Daragane. ››
    Une voix molle et menaçante. Ce fut sa première impression. 
    Monsieur Daragane? Vous m’entendez? ›› Daragane voulut raccrocher. Mais à quoi bon? Les sonneries reprendraient, sans jamais s'interrompre. Et, à moins de couper définitivement le fil du téléphone ...

    #34Auteur mars (236327) 14 Déc. 16, 22:27
    Commentaire
    Sein stärkstes Buch ist es nicht. Mich hat vor allem der abrupte Schluss irritiert.
    Es ist aber wie immer hinreißend geschrieben.

    #35Auteur hannabi (554425) 15 Déc. 16, 11:29
    Commentaire
    # 31: Ich habe jetzt "Cadres noirs" gelesen, patapon. Das Buch ist mMn sagenhaft, psychologisch sehr überzeugend. Ich fand es sogar noch besser als "Robe de marié", in dem mir die Auflösung etwas weit herbeigeholt schien. Also: besten Dank für den Tipp!

    Ich kann noch als eher leichte Lektüre empfehlen:

    "Le chapeau de Mitterrand" von Antoine Laurain: wie ein mehrfach verlorener und gefundener Gegenstand das Leben unterschiedlichster Leute zu verändern vermag. Einfach schön zu lesen.
    #36Auteur Dana (236421) 15 Déc. 16, 19:29
    Commentaire
    Ich habe dieser Tage wieder einmal das Kapitel „Die Leihgabe“  aus Wolfdietrich Schnurres Roman „Als Vaters Bart noch rot war“ gelesen. Ich mag es sehr und ich finde es wichtig gerade in Zeiten, da Weihnachten mit viel Luxus gefeiert wird Die Geschichte spielt in den zwanziger Jahren in Berlin. Sie wirkt sehr authentisch, und das ist kein Zufall: Der Verfasser ist selbst der Junge in der Geschichte. Wolfdietrich Schnurre hat seine Kindheit und Jugend in Berlin verbracht. Es sind Geschichten voller Wärme, die einem nahegehen. Hier der ganze Text der „Leihgabe“: 


    #37Auteur mars (236327) 16 Déc. 16, 10:11
    Commentaire
    Merci à Dana (#36) für die Rückmeldung. Je prends note du "chapeau de Mitterrand" !
    Je viens de relire "les contes du chat perché" de Marcel Aymé, ils avaient enchanté mon enfance, malheureusement, aujourd'hui, les bêtes ne parlent plus ! Les nouvelles complètes parues chez Gallimard sont un délice, on peut en lire une de temps en temps, et après, on se sent bien, on est content.
    #38Auteur patapon (677402) 17 Déc. 16, 21:57
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    Danke für den Tipp, patapon, ich hab's gleich auf mein Ebook geladen :-)

    Dass die Tiere nicht mehr sprechen, finde ich auch sehr schade.
    Dr. Doolittle gilt heutzutage leider nicht mehr als politically correct, daher muss er entweder angepasst werden oder in der Versenkung verschwinden, obwohl viele Kinder überall in der Welt Freude an seinen Abenteuern mit den Tieren hatten.
    #39Auteur Dana (236421) 18 Déc. 16, 11:28
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    Nicht nur die Kinder!

    #40Auteur hannabi (554425) 18 Déc. 16, 13:58
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    Ich empfehle einmal gar nichts Belletristisches, sondern ein Wörterbuch, das mir eine meiner Töchter zu Weihnachten schenkte: Der Duden-Band 9 "Wörterbuch der sprachlichen Zweifelsfälle" ist im Juli 2016 für die 8. Auflage umfassend in allen Bereichen überarbeitet und aktualisiert worden. Er ist für mich eine Fundgrube für die Beschäftigung mit sprachlicher Variation und eine gute Grundlage für die linguistische Beschäftigung mit Zweifelsfällen. Er profitiert von den Recherchemöglichkeiten des Dudenkorpus, das derzeit ca. vier Millarden Wortformen umfasst.

    Die Mehrheit der Artikel geht von einem einzelnen Zweifelsfall aus. Die zweite Gruppe gibt jeweils einen breiteren Überblick über ein bestimmtes Thema. Zweifelsfälle werden hier im größeren grammatischen, orthografischen oder stilistischen Kontext verortet.

    #41Auteur mars (236327) 15 jan 17, 15:01
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    Vor einiger Zeit habe ich ein sehr intelligentes Buch gelesen, das inzwischen auch auf Deutsch erschienen ist:
    Der Fall Meursault von Kamel Daoud -
    französ. Titel: Meursault - Contre-enquête,
    eine Gegendarstellung zu Camus' Etranger.

    Ich gebe einen Link zu einer Besprechung:


    #42Auteur hannabi (554425) 15 jan 17, 15:42
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    Danke für den Tipp, hannabi, ich hatte mich schon immer gefragt, ob das eine lohnende Lektüre sein könnte.

    Mittlerweile habe ich Sasa Stanisics "Vor dem Fest" (# 20) auch gelesen, ich finde das Buch aber bei Weitem nicht so stark wie den autobiographischen Band "Wie der Soldat das Grammophon erfand".

    "Das kunstseidene Mädchen" von Irmgard Keun (# 21) fiel mir in einem sogenannten offenen Bücherregal in die Hände. Es ist unglaublich angesichts des Entstehungsjahres 1932! Erinnert mich stark an die Werke von Hans Fallada, hat aber einen anderen, stark umgangssprachlich geprägten "Sound".
    #43Auteur Dana (236421) 16 jan 17, 21:19
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    A voir ou à revoir Joseph Roth sur Arte :

    #44Auteur patapon (677402) 25 avr 17, 15:47
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    Danke für den Link, patapon :-)
    #45Auteur Dana (236421) 25 avr 17, 16:13
    Commentaire
    Judith W. Taschler (eine Österreicherin): bleiben

    Ich kann gar nicht sagen, was mich an dem Buch so fasziniert hat: Die 4 Charaktere, die Auseinandersetzung mit einem Menschen, der jung sterben muss, die Problematik rund um Südtirol in den 1960er Jahren ? Ich weiß nur, ich konnte einfach nicht aufhören.

    #46Auteur oopsy (491382) 12 Mai 17, 10:39
    Commentaire
    Dana , tu avais aimé "Cadres noirs" de Pierre Lemaître, je te conseille son dernier roman "Trois jours et une vie" ; ce n'est pas un policier à proprement parler, mais un roman psychologique noir. L'intrigue se situe dans une petite ville française étouffante à souhait, on y suit l'itinéraire d'un jeune garçon à trois périodes de sa vie (1999, 2011 et 2015), l'auteur s'interroge sur la notion de culpabilité et je n'en dirai pas plus (ne pas lire de résumés avant d'attaquer le bouquin). Comme toujours le style est incisif et maîtrisé.
    #47Auteur patapon (677402) 12 Mai 17, 12:10
    Commentaire
    Danke für den Tipp, patapon, ich werde es mir bei der nächsten Gelegenheit bestellen. Cadres noirs fand ich einfach großartig und psychologisch überzeugend.
    Was Du über den Inhalt schreibst, erinnert mich sehr an den Roman Abbitte bzw. Atonement von Ian Mc Ewan. Bin gespannt.
    Vor Kurzem gelesen: Der Lärm der Zeit von Julian Barnes. Ist momentan ein Bestseller hier (vielleicht auch in F??). Ein sehr einfühlsames Portrait von Schostakowitsch. Es war interessant (vor allem die historische Seite), aber sooo hingerissen war ich nicht.
    #48Auteur Dana (236421) 12 Mai 17, 14:46
    Commentaire
    Je n'ai pas lu "Atonement" (Expiation dans la trad. française) Il semble que ce soit un bon livre. J'ai un peu de mal avec Ian Mc Ewan. , il est trop inégal, on ne sait jamais sur quoi on va tomber, du bon ou du mauvais !

    Pas lu non plus le Julian Barnes dont tu parles ("le fracas du temps"), j'ai tendance à lui faire davantage confiance, le meilleur de lui que j'ai lu étant "le perroquet de Flaubert" qui l'a fait connaître en France.
    #49Auteur patapon (677402) 17 Mai 17, 18:31
    Commentaire
    Pour tous ceux que les rouages de la vie politique française intéressent, surtout en ce moment, je propose un livre qui décrit l'envers du décor :
     
    « Vous n'oublierez rien, Colonel » de Peer de Jong, aide de camp de Mitterrand et de Chirac.
     
    Écrit sans fioritures, dans un style très dépouillé avec des tournures inhabituelles, le récit donne ainsi un aperçu vivant mais pudique des coulisses de l'Élysée, de la petite histoire derrière la Grande.

    #50Auteur Cham_aar (1044067) 17 Mai 17, 20:02
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    Merci de cette indication,  Cham_aar.

    Auto correction : "le meilleur que j'aie lu "
    #51Auteur patapon (677402) 17 Mai 17, 21:18
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    # 49: Die anderen Bücher, die ich von Mc Ewan gelesen habe, fand ich bei Weitem nicht so überzeugend wie Atonement. Das lohnt sich wirklich.
    "Flauberts Papagei" gilt auch hier als das beste Buch von Barnes, ich kenne es aber (noch ?) nicht.
    Dafür aber das eher kurze Büchlein: Vom Ende einer Geschichte (The Sense of an Ending) - ausgezeichnet mit dem Booker-Prize und hochgelobt von der Kritik. Das ist auf jeden Fall lesenswert, wenn man sich für Psychologie, Wahrnehmung und Deutung von Verhaltensphänomenen interessiert - mit einem knalligen Ende (à la Lemaître).
    #52Auteur Dana (236421) 18 Mai 17, 14:41
    Commentaire
    Une connaissance m'a prêté ce petit livre de 119 pages que j'ai lu en quelques heures, intitulé Matthias Berg, écrit en 1995 par Yvette Z'Graggen, auteur romand. 
    Le sujet (les traumatismes causés par les atrocités de la dernière guerre qui ont marqué toute une génération d'Allemands et leurs descendants) a été maintes et maintes fois traité avec beaucoup plus de talent. Toutefois, ici, le point de vue, un peu différent, m'a intéressée. C'est celui d'une jeune Genevoise dont le grand-père allemand s'est battu en Russie. Matthias Berg et Beate se sont mariés en 1939. La guerre les a aussitôt séparés. Leur fille Eva naît peu après. Quand Matthias revient, sa femme le soigne avec dévouement, mais un abîme d'incompréhension et de suspicion de la part de Beate se creuse entre eux. Eva prend le parti de sa mère qui finit par se suicider. Eva s'enfuit en Suisse pour échapper au malheur qui semble poursuivre sa famille. Un couple genevois riche et élégant l'engage comme jeune fille au pair. Ces personnes toxiques et dépravées vont achever de détruire le fragile équilibre d'Eva. Elle rencontre Bertrand. Une fille, Marie, naît de leur union, mais Eva va, elle aussi, s'enlever la vie. Marie se rend alors à Berlin, elle veut rencontrer ce grand-père que sa mère n'a jamais voulu revoir et lui parler ...
    J'ai surtout aimé la fin de l'histoire.
    #53Auteur Clélia (601872) 03 Juill. 17, 21:06
    Commentaire
    Merci Clélia, c'est noté.

    @ Dana : je viens sur ton conseil d'attaquer  "Atonement" ("Expiation" titre français) de Mc Ewan et je pense qu'il ne va pas faire long feu. La traduction de Guillemette Belleteste semble excellente, et dès les premières lignes on peut apprécier le style de l'auteur -très début du XXième siècle, ce qui correspond à la période où se situe le début du roman- style foisonnant dans les descriptions, on est aussitôt captif.

    Sinon j'ai aimé "Dodgers" 1er roman de Bill Beverly, thriller et road trip à travers les USA :

    #54Auteur patapon (677402) 04 Juill. 17, 12:41
    Commentaire
    Tipp: Joël Dicker. "La vérité sur l'affaire Harry Québert" habe ich vor ca. einem Jahr als Audio-buch gehört. Es hat mir sehr sehr gut gefallen. Obwohl alles sehr detailliert und eigentlich langatmig beschrieben wird, wird es nie langweilig, zumal immer wieder neue Tatsachen auftauchen, die alles vorher gelesene in ein völlig anderes Licht rücken. Faszinierend! Die Stimme des Vorlesers gefiel mir auch sehr gut.
    Das zweite Buch habe ich auch als Hörbuch genossen, und es war auch sehr lesenswert: le livre des Baltimore.
    Und jetzt höre ich gerade "Les derniers jours de nos pères", ein ganz anderes Register. Es spielt im 2. Weltkrieg und ist teilweise ziemlich sentimental. Gegen Mitte/Ende kommen noch einige Intrigen auf. Ich bin jetzt wieder richtig gefesselt.
    Ich fürchte, mehr Bücher hat M. Dicker er bisher nicht geschrieben. Aber er ist noch jung (32) und ich habe noch Hoffnung!
    #55Auteur Anne_7 (731158) 04 Juill. 17, 16:24
    Commentaire
    Auch von mir ein dickes Danke, Clélia, Dein Tipp kommt meiner momentanen Vorliebe für knappe Bücher entgegen. Ich hab's mir ebenfalls notiert.

    @ patapon: Freut mich echt. Ich konnte das Buch auch nicht aus der Hand legen. Ich habe kürzlich aus einem sogenannten "offenen Bücherregal" den letzten Roman von Mc Ewan mitgenommen, "KIndeswohl", bin aber noch nicht dazu gekommen. Ebenfalls mitgenommen habe ich nämlich "Schlafes Bruder" von Robert Schneider, da bin ich gerade dabei. Offenbar ist das in den 90-er Jahren auch ins Frz. übersetzt worden:
    Das muss wegen der altertümlichen Sprache ein harter Brocken für den Übersetzer gewesen sein ...

    @ Anne: Sieht vielversprechend aus, danke für den Hinweis! Dicker ist mir bislang noch nie begegnet.
    #56Auteur Dana (236421) 04 Juill. 17, 17:20
    Commentaire
    Für mich bis jetzt ihr bester Krimi: Ingrid Noll: Ehrenwort.
    #57Auteur oopsy (491382) 29 Juill. 17, 10:48
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    Ich hab's notiert, oopsy, danke :-)
    Bislang kenne ich von ihr nur Der Hahn ist tot. Das fand ich ganz überzeugend und gut geschrieben.
    #58Auteur Dana (236421) 29 Juill. 17, 15:16
    Commentaire
    Ja, Dana, der Krimi ist ganz ruhig und unaufgeregt und trotzdem passieren da so Sachen. Ich kann mir gut vorstellen, dass die eine oder andere Situation nicht erfunden ist.
    #59Auteur oopsy (491382) 29 Juill. 17, 16:07
    Commentaire
    Ich lese grade ein furchtbar spannendes Buch, das ich gestern nacht nicht weglegen konnte - bin jetzt entsprechend schläfrig. Es ist von Ken Follet und heisst "Whiteout".
    Ich kannte bisher nur die Säulen der Erde von ihm (lange her), aber dieses Buch ist ganz anders. Sowas Spannendes!
    #60Auteur Anne_7 (731158) 31 Juill. 17, 11:52
    Commentaire
    @ Dana : où en es-tu avec "Schlafes Bruder" von Robert Schneider ?

    Pour ceux qui aiment lea littérature danoise (c'est mon cas), sur Arte ce soir :
    LE DANEMARK DE JONAS T BENGTSSON, JENS CHRISTIAN GRONDAHL, JOSEFINE KLOUGART ET JORN RIEL

    (Ce programme est dès à présent disponible sur le net et on peut le télécharger)
    #61Auteur patapon (677402) 31 Juill. 17, 12:15
    Commentaire
    A propos dänische Literatur:
    Eine kaum bekannte Schriftstellerin aus der dänischen Frauenbewegung, die sich ihre Erfahrungen als Sozialarbeiterin von der Seele geschrieben zu haben scheint:
    Herdis Möllehave.
    Ich habe zwei Bücher von ihr gelesen, die mich lange beschäftigt haben:
    Helene oder Die Verletzung
    und
    Le und die Knotenmänner
    Ich möchte aber warnen: das ist keine Unterhaltungslektüre. Beide Bücher beschreiben ein Frauenschicksal -
    mit unglaublicher Wucht aber auch Hingabe geschrieben.

    #62Auteur hannabi (554425) 31 Juill. 17, 13:30
    Commentaire
    @ patapon. Bin durch mit Schlafes Bruder. Hat mich sehr beeindruckt, denn Schneider hält die antiquierte und landschaftsgefärbte Sprache konsequent durch. Ich bin nicht ein einziges Mal über etwas Unpassendes gestolpert.
    Die Geschichte ist erschütternd : Sie setzt ein Denkmal für all die unerkannten, unterdrückten und nicht zur Entfaltung gekommenen Genies, die es in den letzten Jahrhunderten gewiss zu Hunderten gegeben haben mag. Außerdem ein drastisches Gegenbild zur idyllischen Verklärung des Dorflebens in den österreichischen Alpen, wie sie in vielen Büchern zu finden ist.
    Kindeswohl von Ian McEwan hat zwar mitunter Längen, wenn man an juristischen Fragen nicht sooo interessiert ist. Ich fand das Buch trotzdem lesenswert und spannend. Geschmackssache.
    In der dänischen Literatur kenne ich mich leider rein gar nicht aus. Vielleicht mal einen Versuch wert ...
    #63Auteur Dana (236421) 31 Juill. 17, 16:45
    Commentaire
    Mir wurde der Film "Schlafes Bruder" immer wieder empfohlen. Auch wegen seiner ausgezeichneten schauspielerischen Leistungen.

    Hier der Film, der nicht ganz im Dialekt gesprochen wird, aber auch nicht exaktes Hochdeutsch ist: https://www.youtube.com/watch?v=FOcieuJLmvM&t=11s
    #64Auteur oopsy (491382) 31 Juill. 17, 17:58
    Commentaire
    Wer hat Lust, sich über dieses Literaturrätsel den Kopf zu zerbrechen? Gesucht ist der Titel eines frz. Romans aus dem 19. Jh.

    Aral, Méditerranée, Morte 
    ________________________

    12531 villes et 7469 villages

    Bitte auf die Lösung nur anspielen, damit sich eventuell mehrere an diesem Ratespiel beteiligen können. Die "offizielle" Auflösung bringe ich im Laufe der nächsten Woche.

    #65Auteur mars (236327) 01 Sept. 17, 18:01
    Commentaire
    Ein Tipp: Der Autor des gesuchten Romans besaß selbst Segel- und Dampfer-Yachten!
    #66Auteur mars (236327) 05 Sept. 17, 09:59
    Commentaire
    Und hier die Lösung zu #65

    Aral, Méditerranée, Morte : mers
    ________________________

    12531 villes et 7469 villages : 20.000 lieux

    Et tout cela donne: "Vingt mille lieues sous les mers", un roman connu de Jules Verne: https://fr.wikipedia.org/wiki/Vingt_mille_lie... 


    #67Auteur mars (236327) 07 Sept. 17, 10:06
    Commentaire
    Mechtild Borrmann: Das Trümmerkind

    Eines der seltenen Bücher, bei dem mir meine Kreuzschmerzen egal waren, weil ich nicht aufhören konnte.
    #68Auteur oopsy (491382) 07 Sept. 17, 17:22
    Commentaire
    Alles, was wir lesen, sagt uns immer nur so viel, als wir schon selber wissen, denn über alles, wofür wir noch nicht reif sind, lesen wir hinweg, auch beim besten Willen: Bücher können uns eigentlich nur Hebammen sein.

    Hermann Bahr

    Bahr war ein österreichischer SchriftstellerDramatiker sowie Theater- und Literaturkritiker. Er gilt als geistreicher Wortführer bürgerlich-literarischer Strömungen vom Naturalismus, über die Wiener Moderne bis hin zum Expressionismus.

    #69Auteur mars (236327) 11 Sept. 17, 09:50
    Commentaire
    "Ich habe eine riesige Bibliothek, die irgendwo ist":


    #70Auteur mars (236327) 13 Sept. 17, 09:42
    Commentaire

    Heute vor 200 Jahren wurde in Husum Theodor Storm geboren. Er hat - so schreibt die Bad. Zeitung heute - dieser Stadt in vieler Hinsicht Farbe gegeben, die nicht verblasst ist, und einen Ton: Er ist die Stimme Nordfrieslands. In Husum gibt es eine rege Storm-Gesellschaft. Wer dort aufgewachsen ist, ist von der Volksschule an seinen Gedichten begegnet: ihren Naturbildern: "Die Wandergans mit hartem Schrei / Nur fliegt in Herbstesnacht vorbei –" und ihrem Zauber: "Die Vögel schwirren aus dem Kraut / die Luft ist voller Lerchenlaut".

    Der 200. Geburtstag regt mich an, wieder ein paar Gedichte von Theodor Storm zu lesen. Das bekannteste hat Husum zum Thema, viele werden es gut kennen:

    Die Stadt

    Am grauen Strand, am grauen Meer
    Und seitab liegt die Stadt;
    Der Nebel drückt die Dächer schwer,
    Und durch die Stille braust das Meer
    Eintönig um die Stadt.

    Es rauscht kein Wald, es schlägt im Mai
    Kein Vogel ohn Unterlaß;
    Die Wandergans mit hartem Schrei
    Nur fliegt in Herbstesnacht vorbei,
    Am Strande weht das Gras.

    Doch hängt mein ganzes Herz an dir,
    Du graue Stadt am Meer;
    Der Jugend Zauber für und für
    Ruht lächelnd doch auf dir, auf dir,
    Du graue Stadt am Meer.

    #71Auteur mars (236327) 14 Sept. 17, 16:00
    Commentaire
    Schmuckmeier machte mich auf ein anderes Storm-Gedicht aufmerksam, das besonders gut in die jetzige Jahreszeit passt:

    Herbst

    Schon ins Land der Pyramiden
    Flohn die Störche übers Meer;
    Schwalbenflug ist längst geschieden,
    Auch die Lerche singt nicht mehr.
    Seufzend in geheimer Klage
    Streift der Wind das letzte Grün;
    Und die süßen Sommertage,
    Ach, sie sind dahin, dahin!
    Nebel hat den Wald verschlungen,
    Der dein stillstes Glück gesehn;
    Ganz in Duft und Dämmerungen
    Will die schöne Welt vergehn.
    Nur noch einmal bricht die Sonne
    Unaufhaltsam durch den Duft,
    Und ein Strahl der alten Wonne
    Rieselt über Tal und Kluft.
    Und es leuchten Wald und Heide,
    Daß man sicher glauben mag,
    Hinter allem Winterleide
    Lieg' ein ferner Frühlingstag.
     
    Die Sense rauscht, die Ähre fällt,
    Die Tiere räumen scheu das Feld,
    Der Mensch begehrt die ganze Welt.
     
    Und sind die Blumen abgeblüht,
    So brecht der Äpfel goldne Bälle;
    Hin ist die Zeit der Schwärmerei,
    So schätzt nun endlich das Reelle!

    Theodor Storm (gest. 1888)

    #72Auteur mars (236327) 18 Sept. 17, 13:25
    Commentaire
    https://www.dropbox.com/s/imb1q880ksj2l0l/F07...

    Ich habe einen Maler aus Schleswig-Holstein gefunden, der ein typisches Nordfrisiesches Bauernhaus gemalt hat. So stehen sie in der landschaft von der die Gedichte erzählen.
    #73Auteur Schmuckmeier (814719) 18 Sept. 17, 21:44
    Commentaire
    Stefan George zur besonderen Stellung der Dichtung unter den Künsten:

    (Dazu ein schönes Foto zur Jahreszeit)


    #74Auteur mars (236327) 22 Sept. 17, 10:49
    Commentaire
    Min Jehann
    Ik wull, wi weern noch kleen, Jehann,
    Do weer de Welt so grot!
    Wi seten op den Steen, Jehann,
    Weest noch? bi Nawers Sot.[2]
    An Heben seil de stille Maan,
    Wi segen, wa he leep,
    Un snacken, wa de Himmel hoch
    Un wa de Sot wul deep.
    Weest noch, wa still dat weer, Jehann?
    Dar röhr keen Blatt an Bom.
    So is dat nu ni mehr, Jehann,
    As höchstens noch in Drom.
    Och ne, wenn do de Scheper sung
    Alleen, int wide Feld:
    Ni wahr, Jehann? dat weer en Ton!
    De eenzige op de Welt.
    Mitünner inne Schummerntid
    Denn ward mi so to Mod.
    Denn löppt mi’t langs den Rügg so hitt,
    As domals bi den Sot.
    Denn dreih ik mi so hasti um,
    As weer ik nich alleen:
    Doch allens, wat ik finn, Jehann,
    Dat is – ik sta un ween.


    Text auf hochdeutsch:
    Mein Johann
    Ich wollte wir wären noch klein Johann
    da war die Welt so groß
    wir saßen auf dem Stein Johann
    weißt du noch bei Nachbars Brunnen
    am Himmel stand der stille Mond
    wir sahen wo er lief
    fragten uns wie hoch der Himmel
    und wie tief der Brunnen wohl ist
    weißt du noch wie still es war Johann
    da rührte sich kein Blatt am Baum
    so ist das nun nicht mehr Johann
    höchstens noch im Traum
    oh nein wenn da der Schäfer sang
    allein ins weite Feld
    nicht wahr Johann das war ein Ton
    der einzige auf der Welt
    ab und zu in der Dämmerung
    da wird mir so zumute
    da läuft es mir heiß den Rücken runter
    wie damals an dem Brunnen
    dann dreh ich mich ganz hastig um
    als wäre ich nicht allein
    aber alles was ich finde Johann
    das ist ich steh und wein'
    #75Auteur Schmuckmeier (814719) 22 Sept. 17, 22:45
    Commentaire
    Der neue Grisham, Das Original: Wenn man ganz, ganz viel Zeit übrig hat an einem verregneten Nachmittag, denn flüssig liest sich das Buch.
    #76Auteur oopsy (491382) 24 Sept. 17, 09:58
    Commentaire
    Der Bücherfreund 

    Ob ich Biblio- was bin? 
    Phile? "Freund von Büchern" meinen Sie? 
    Na, und ob ich das bin! 
    Ha! und wie! 
    Mir sind Bücher, was den anderen Leuten 
    Weiber, Tanz, Gesellschaft, Kartenspiel, 
    Turnsport, Wein und weiß ich was, bedeuten. 
    Meine Bücher --- wie beliebt? Wieviel? 
    Was, zum Henker, kümmert mich die Zahl. 
    Bitte, doch mich auszureden lassen. 
    Jedenfalls: viel mehr, als mein Regal 
    Halb imstande ist zu fassen. 
    Unterhaltung? Ja, bei Gott, das geben 
    Sie mir reichlich. Morgens zwölfmal nur 
    Nüchtern zwanzig Brockhausbände heben --- 
    Hei ! das gibt den Muskeln die Latur. 
    Oh, ich mußte meine Bücherei, 
    Wenn ich je verreiste, stets vermissen. 
    Ob ein Stuhl zu hoch, zu niedrig sei, 
    Sechzig Bücher sind wie sechzig Kissen. 
    Ja natürlich auch vom künstlerischen 
    Standpunkt. Denn ich weiß die Rücken 
    So nach Gold und Lederton zu mischen, 
    Daß sie wie ein Bild die Stube schmücken. 
    Äußerlich? Mein Bester, Sie vergessen 
    Meine ungeheure Leidenschaft, 
    Pflanzen fürs Herbarium zu pressen. 
    Bücher lasten, Bücher haben Kraft. 
    Junger Freund, Sie sind recht unerfahren, 
    Und Sie fragen etwas reichlich frei. 
    Auch bei andern Menschen als Barbaren 
    Gehen schließlich Bücher mal entzwei. 
    Wie ? - ich jemals auch in Büchern lese?? 
    Oh, sie unerhörter Ese--- 
    Nein, pardon! - Doch positus, ich säße 
    Auf dem Lokus und Sie harrten 
    Draußen meiner Rückkehr, ach dann nur 
    Ja nicht länger auf mich warten. 
    Denn der Lokus ist bei mir ein Garten, 
    Den man abseits ohne Zeit und Uhr 
    Düngt und erntet dann Literatur. 
    Bücher - Nein, ich bitte Sie inständig: 
    Nicht mehr fragen! Laß dich doch belehren! 
    Bücher, auch wenn sie nicht eigenhändig 
    Handsigniert sind, soll man hochverehren. 
    Bücher werden, wenn man will, lebendig. 
    Über Bücher kann man ganz befehlen. 
    Und wer Bücher kauft, der kauft sich Seelen, 
    Und die Seelen können sich nicht wehren. 

    (Joachim Ringelnatz (1883 - 1934)

    #77Auteur mars (236327) 26 Sept. 17, 17:24
    Commentaire
    An Zerstreuung lässt es uns die Welt nicht fehlen.
    Wenn ich lese, will ich mich sammeln.

    Johann Wolfgang von Goethe
    #78Auteur mars (236327) 04 Oct. 17, 09:12
    Commentaire
    Der Kulturjournalist und Essayist Joseph Hanimann im Deutschlandfunk:

    Frankreich ist eine Lesenation. Ich würde vielleicht sagen: Frankreich ist eine Mitlesenation. Man liest - es gab sogar vor ein paar Jahren ein Buch, das hieß: "Wie kann ich über Bücher sprechen, ohne sie gelesen zu haben?" Das hatte einen großen Erfolg, war natürlich sehr verspielt, so au second degré gemeint, dieser Titel. Aber man spricht gerne über Bücher, die man selbst jetzt nicht unbedingt gelesen hat. Und auch das kann eine Kunst sein. Wie ich mich informiere - wenn man in Paris ist, ist es sehr einfach, es gibt immer noch zum Glück sehr viele Buchhandlungen, werden zwar auch immer weniger - in Buchhandlungen herumflanieren, schauen, was auf den Tischen liegt. Da fällt mir auf, dass wirklich sehr ausgefallene, sehr winzige Verlage in vielen Buchhandlungen sehr präsent sind. Da passiert mir selbst immer wieder, dass ich was finde, was ich auch in den Kritiken nicht gesehen habe und was sehr interessant aussieht. Ansonsten liest man natürlich die Zeitungen, die Medien, die Magazine. Davon gibt es immer noch relativ viele, zum Beispiel "Lire", Monatsmagazin, praktisch ein ganzes Heft mit Kritiken, mit sehr breitem Publikum, "Magazine littéraire" und so weiter. Dann die übrigen Medien und dann natürlich auch - und hier haben wir wiederum die Salonkultur -, was so im Gespräch ist: Hast du das schon, hast du davon schon gehört - also praktisch breit durchs ganze Feld.

    #79Auteur mars (236327) 08 Oct. 17, 14:18
    Commentaire
    Am 7. Oktober  schrieb Stefan Brändle in der Badischen Zeitung in einem langen Artikel über die französische Literatur am Anfang Folgendes: 

    …“ Die französische Literatur lebt auf; sie verjüngt und erneuert sich. Ist da ein Macron-Effekt am Werk? Nein, Frankreichs neuer Präsident ist selbst nur ein Teil des frischen Windes, der momentan durch die Nation des Esprits weht.

    Im abgelaufenen Jahrzehnt – politisch gesprochen: während der Sarkozy-Hollande-Depression – versanken die Schriftsteller von Saint-Germain-des-Prés in bloßer Selbstbespiegelung, die Schriftstellerin Christine Angot nannte es "autofiction". Und die "nouveaux philosophes", die neuen Philosophen, verloren ihren politischen Glaubwürdigkeitsanspruch, als Bernard-Henri Lévy zum desaströsen Libyen-Krieg geblasen hat. Sie brächten heute auch inhaltlich "nichts Umwerfendes mehr" zustande, klagte Macron unlängst.

    Das übrige Frankreich hat sich verändert. Die Lebensbedingungen sind härter geworden – Stichworte: Massenarbeitslosigkeit, Terroranschläge, der nach Marine Le Pen benannte Lepenismus, globale Bedrohungen. Der Niederschlag all dessen findet sich in der Literatur. Zum Beispiel bei Leïla Slimani, der Goncourt-Preisträgerin des vergangenen Jahres, mit ihrem soeben ins Deutsche übersetzten Roman "Dann schlaf auch du"
    Auch wenn der Trend des neuen französischen Romans nicht einheitlich ist: Autoren kommen heute direkt zur Sache, unfranzösisch kurz und schnörkellos, nicht mehr versponnen transzendierend, sondern im konkreten, durchwegs  harten Alltag verhaftet. Jeder Satz ein Fakt, wenn nicht ein Schlag. Französisch bleibt die Stilsicherheit; ansonsten werden diese jungen Wilden, zunehmend auch junge Schwule, gerne krude und persönlich, obwohl sie politisch sein wollen“ … 

    Können die franz. Muttersprachler unter uns dieser Darstellung zustimmen?
    #80Auteur mars (236327) 10 Oct. 17, 13:13
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    Ich lese gerade "Les années" von Annie Ernaux. Als Hörbuch. Einfach genial. Ich weiss nicht, ob es mir als richtiges Buch zum Lesen ebensogut gefallen würde. Das in der 3. Person autografische geschriebene Buch ist eigentlich nur eine Aufzählung. Es gibt keine Handlung. Anhand von Fotos wird die Geschichte der Gesellschaft am Beispiel der Autorin chronologisch (1945 bis heute) nachvollzogen. Klingt furchtbar langweilig, ist aber so gut geschrieben, dass ich gestern zB eine Viertelstunde im Auto sitzenblieb, obwohl ich längst zu Hause angekommen war, weil ich das Kapitel noch zuende hören wollte. Ich will unbedingt noch mehr Bücher dieser Autorin lesen. Sie hat ein echtes Gefühl für Zeitgeist, verarbeitet politische Ereignisse und deren Wirkung, die Entwicklung der moralischen Werte, beschreibt die sonntäglichen Familienzusammenkünfte direkt nach dem Krieg und vergleicht sie mit den heutigen. Ich habe das Gefühl, mir jetzt ein besseres Bild von der Jugend meiner Mutter machen zu können.
    #81Auteur Anne_7 (731158) 12 Oct. 17, 14:03
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    Es freut mich, dass Du eine so positive Meinung von "Les années" hast. Es wird in den dt. Feuilletons, soweit ich sie wahrgenommen habe, ebenfalls wohlwollend bis begeistert besprochen, und ich werde das Buch bestimmt lesen.
    Ich kenne von ihr bislang nur "Une femme" ; kann ich Dir nur empfehlen, wenn Du einen Sinn für vergangene Zeiten hast. Ernaux erzählt darin die anrührende Lebensgeschichte ihrer Mutter bis hin zu ihrem Tod in einem Pflegeheim.
    #82Auteur Dana (236421) 12 Oct. 17, 18:56
    Commentaire
    Danke für den Tipp, Dana, dann werde ich "une femme" als nächstes auf meine Liste setzen.
    #83Auteur Anne_7 (731158) 13 Oct. 17, 09:04
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    Danke Euch beiden.
    #84Auteur oopsy (491382) 13 Oct. 17, 09:29
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    In der ZEIT fand ich mit dem Titel "Frankreich schreibt wieder" ein "Spezial zum diesjährigen Gastland der Frankfurter Buchmesse". Ich kann diese interessante Literaturbeilage allen Lesern dieses Fadens nur empfehlen.

    Die ZEIT stellt fest: "Plötzlich sind da wieder so viele Autoren, die wir bewundern, so viele Debatten, die in Frankreich beginnen, und die wir Deutschen nachbuchstabieren ..."




    #85Auteur mars (236327) 15 Oct. 17, 18:03
    Commentaire
    "Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux." (Jules Renard)
    #86Auteur Moi Gab (456541) 16 Oct. 17, 22:38
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    Das ist wohl ein sehr einfaches, aber ausnehmen gutes Rezept, Moi Gab. Damit zähle ich zu den Glücklichen :-)
    #87Auteur oopsy (491382) 17 Oct. 17, 08:04
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    @mars #80: Der Lepenismus stammt nicht erst von Marine, er wurde durch den Vater Jean-Marie geprägt.

    Ansonsten ist die Beschreibung der Badischen Zeitung m.E. etwas oberflächlich: "Autoren kommen heute direkt zur Sache, unfranzösisch kurz und schnörkellos, nicht mehr versponnen transzendierend, sondern im konkreten, durchwegs  harten Alltag verhaftet." - siehe u.A. Frédéric Verger, Les rêveuses, der auf der diesjährigen Goncourt-Liste steht bzw. stand.
    #88Auteur Yps (236505) 17 Oct. 17, 09:56
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    Yps, die Literatur eines ganzen Landes, gerade auch die Frankreichs, ist meist so vielfältig. dass eine Beschreibung im Feuilleton-Umfang ohne Verallgemeinerungen kaum zu bewerkstelligen ist. Trotzdem fand ich gerade auch den zweiten Abschnitt in der Charakteristik diskussionswürdig.
    #89Auteur mars (236327) 27 Oct. 17, 10:49
    Commentaire

    Was sagen die Literaturfreunde zu dieser Bibliothek in Kansas City?


    #90Auteur mars (236327) 29 Oct. 17, 11:38
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    Marvellous, Mars :)
    #91Auteur Moi Gab (456541) 29 Oct. 17, 20:40
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    "Ich bin sehr für geliehene Bücher. Besitzt man das Buch selbst, so denkt man schnell: Ein andermal!"

    Th. G. von Hippel
    #92Auteur mars (236327) 04 Nov. 17, 16:50
    Commentaire
    Zu dem Roman „La Tresse“ von  Laetitia Colombani fand ich in der Libération einen interessanten Artikel: 

    "Chez Grasset, ce manuscrit ne s’est pas imposé d’emblée. Qui allait s’intéresser à ces trois destins de femmes racontés en parallèle ? L’auteure, Laetitia Colombani, maîtrise certes l’art du scénario et de la mise en scène puisqu’elle a écrit et réalisé deux longs métrages (A la folie… pas du tout, et Mes stars et moi) mais ce premier roman allait-il vraiment accrocher un lecteur difficile à séduire depuis le début de la campagne électorale ? La maison d’édition est aujourd’hui rassurée. Mieux que ça même, elle exulte. Depuis sa parution, le 10 mai, la Tresse a déjà été tiré à plus de 54 000 exemplaires. Les (més)aventures de Smita, l’Indienne intouchable, de Giulia, l’amoureuse sicilienne, et de Sarah, l’avocate canadienne semblent toucher une corde sensible et le bouche à oreille fait le reste. Résultat, ce roman d’espoir qui n’est pas non plus un «feel good» comme on dit des films qui se terminent bien, devrait devenir un des best-sellers de l’été.

    1 Pourquoi ces femmes nous parlent ?

    Parce qu’elles se prennent en main, parce qu’elles se battent, parce qu’elles refusent de laisser le destin, et donc la fatalité, décider de leur vie. Objectivement, le casting est parfait. Il suffit de quelques lignes pour se trouver happé par l’histoire de Smita, l’Indienne intouchable. «Ce que fait Smita, il n’y a pas de mot pour le décrire, écrit Laetitia Colombani. Elle ramasse la merde des autres à mains nues toute la journée.» Un travail qui se transmet de mère en fille, depuis des générations, dans un pays qui manque de toilettes. Mais Smita refuse ce destin pour sa petite Lalita. Elle est prête à tout pour que sa fille aille à l’école. Giulia, elle, découvre que l’entreprise familiale est ruinée le jour où son père est victime d’un accident de Vespa. Sa mère veut la marier à un jeune homme qui pourrait les sauver de la misère. Mais Giulia en aime un autre auquel elle refuse de renoncer. Quant à Sarah, elle s’apprête à passer la vitesse supérieure dans le cabinet d’avocats auquel elle consacre sa vie quand elle apprend qu’elle est atteinte d’un cancer. D’abord sonnée et apathique, elle décide de lutter.

    2 Qu’est-ce que ça dit du moment ?

    Au fond, la Tresse est un roman très macronien. Il laisse entendre que tout est possible, même ce qui paraît impossible, que qui ne tente rien n’a rien, que la foi soulève les montagnes, etc. Trois jours après l’élection d’un homme inconnu il y a deux ans encore, dont le moteur est la réussite, les lecteurs se sont rué en librairie pour acquérir ce manuel de survie en milieu hostile, cette ode à la volonté et au dépassement de soi. Ce n’est peut-être pas un hasard.

    3 Pourquoi les éditeurs étrangers ont été séduits aussi ?

    Bon, il faut croire que le monde entier est macronien car le livre s’est arraché à l’étranger avant même sa sortie. «Une semaine avant la foire de Londres, en mars, on a envoyé le fichier du livre à quelques éditeurs un jour à midi. A 15 heures, on avait déjà des réactions, le lendemain on avait cinq offres, raconte Juliette Joste, responsable de ce roman chez Grasset. Avant sa sortie en France, on l’avait déjà vendu à 17 pays !» Aujourd’hui, ce serait une des meilleures ventes à l’étranger de la maison d’édition. C’est que les premiers romans français ont la cote. Souvenons-nous du succès d’En attendant Bojangles l’an dernier."

    #93Auteur mars (236327) 08 Nov. 17, 18:02
    Commentaire
    Das hat CARIOCA mal im Kinderfaden gepostet, es passt aber auch gut in den Lese-Faden:


    CARIOCA hat das Entscheidende auch ins Deutsche übersetzt:

    Eine Mutter zur anderen: "Und was machst du, damit dein Kind Bücher liest?"

    #94Auteur mars (236327) 16 Nov. 17, 14:43
    Commentaire
    Das folgende Gedicht über die "dunklen Bücher" stammt von Arno Holz (1863 - 1926):

    Die Lampe brennt.

    Von allen Wänden
    schweigen um mich
    die dunklen Bücher.

    Eine kleine Fliege,
    die noch munter ist,
    verirrt sich in
    den gelben Lichtkreis.

    Sie stutzt, duckt sich
    und tupft mit dem Rüssel
    auf das Wort

    Inferno.


    Aus typographischen Gründen kann ich diese Verse nicht in den für Holz typischen Stil der sog. Mittelachsenlyrik setzen. Er zentrierte oft die einzelnen Verszeilen, das heißt, sie wurden um eine gedachte Mittelachse gedruckt, so dass rechts und links ein Flatterrand entstand.

    #95Auteur mars (236327) 26 Nov. 17, 11:17
    Commentaire
    Meine Tochter neulich über ihre Tochter: Nimmt man ihr zur Strafe das "Eifon" weg, dann setzt sie sich hin, liest und fühlt sich überhauptnicht gestraft. Juhuuuuu :))))
    #96Auteur Moi Gab (456541) 26 Nov. 17, 15:33
    Commentaire
    Ich glaube, die beschriebenen Todesfälle sind nicht nur für Juristen spannend:

    Alexander Stevens: 9 1/2 perfekte Morde
    #97Auteur oopsy (491382) 13 Déc. 17, 09:12
    Commentaire
    Danke oopsylein :)))
    #98Auteur Moi Gab (456541) 13 Déc. 17, 10:15
    Commentaire
    Gabi ! Servus ! Hab einen schönen Tag :-)!!
    #99Auteur oopsy (491382) 13 Déc. 17, 11:21
    Commentaire
    Ich bin aus allen Wolken gefallen, dass ein Schriftsteller den Literatur-Nobelpreis gewonnen hat, den ich nicht kannte:

    Kazuo Ishiguro

    Der sofortige Weg in meine Buchhandlung zeigte dann, dass ich einige Titel von ihm kannte - einen habe ich mitgenommen, und den möchte ich euch ans Herz legen:

    Was vom Tage übrig blieb
    (Es ist vor längerer Zeit mit Emma Thompson und Anthony Hopkins verfilmt worden; m. E. ein großartiger Film.)

    Es ist ein ganz wunderbares Buch.
    Man muss Ruhe mitbringen, um sich darauf einlassen zu können, und Geduld braucht man anfangs auch, um sich auf die Gelassenheit von Stil und Wortwahl zu gewöhnen.
    Die Übersetzung scheint übrigens auch vorzüglich zu sein: ein ruhiger, verschachtelter Strom.

    #100Auteur hannabi (554425) 13 Déc. 17, 13:53
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    Ich bekam den letzten Astérix geschenkt: "Astérix et la Transitalique". Mein Eindruck ist: Der Zeichner Didier Conrad versteht es ausgezeichnet, den Stil seines Vorgängers Uderzo beizubehalten, auch das vorzügliche Niveau der Malweise. Was die Texte betrifft von Jean-Yves Ferri betrifft, so bin ich ein bisschen enttäuscht, da finde ich zu wenig Amüsantes. Das liegt zum Teil daran, dass ich Italien zu wenig kenne und manche geistreichen Anspielungen nicht würdigen kann. Und den einen oder anderen Gag kennt man schon aus früheren Astérix-Bänden. Amüsiert haben mich natürlich einige Namen, z. B. Pataquès et Solilès für zwei portugiesische Teilnehmer, Nonantesix für einen Belgier, Zerøgluten et Betåkårøten für zwei dänische 'Saboteure' ...
    #101Auteur mars (236327) 15 Déc. 17, 20:49
    Commentaire
    Ich habe gerade das Buch "Hillbilly Elegy" von J. D. Vance fertiggelesen und kann es nur empfehlen. Mir hat es geholfen, einige Fragen zu beantworten, die ich mit mir herumgetragen habe. Ein wunderbar geschriebenes und berührendes Buch. (Dessen Geschichte sich auch in Europa hätte zutragen können).
    #102Auteur Moi Gab (456541) 23 Déc. 17, 15:19
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    Meine  französische  Schwiegertochter schenkte mir zu Weihnachten den Roman von Daniel Pennac „Der Körper meines Lebens“. (Kiepenheuer & Witsch); sie schrieb aber gleich dazu: „à l’occasion la version originale suivra“ … (Aus diesem „Journal d’un corps“ las Pennac im Oktober 2012 selbst im Theater des Bouffes du Nord)

    In diesem Roman wird ein Leben erzählt, nicht mehr, aber auch nicht weniger. Nur die Perspektive ist eine besondere: Der Körper selbst mit seinen Reaktionen und Veränderungen ist hier Stichwortgeber für die Geschichte eines langen, bewegten und erfüllten Lebens. 

    Ich kann dem Klappentext des Kiwi-Verlags nur zustimmen: 

    „Ich will nie wieder Angst haben.“  Dies ist der feste Vorsatz des Erzählers in Daniel Pennacs neuem Roman, der in Frankreich sofort bei Erscheinen die Bestsellerliste stürmte und sich dort für Monate festsetzte.  Nach einer traumatischen Erfahrung beschließt der 1923 geborene Erzähler als Zwölfjähriger zweierlei, um sein Ziel zu erreichen: erstens will er seinen Körper stählen und zweitens über alles, was mit diesem Körper zu tun hat, genau Buch führen. Sein ganzes weiteres Leben hindurch, bis kurz vor seinem Tod im Alter von 87 Jahren, schreibt er nun Tagebuch, immer im Dialog mit dem eigenen Körper. Aber auch die Körper der anderen bleiben nicht unbeobachtet. Selten hat man eine schönere Liebeserklärung gelesen als die des Erzählers an die Frau, die jahrzehntelang an seiner Seite stand.  

    Ob in Momenten von fast Proust’scher Melancholie, großer Zärtlichkeit oder grotesker Skurrilität, immer ist der Leser ganz dicht dran am Körper dieses Jungen, der zum Mann wird, zum Vater, zum Großvater, der Angst hat, der mutig ist, sich verliebt, aber auch Kummer hat und von Krankheiten heimgesucht wird.

    Daniel Pennac zieht einmal mehr alle Register seiner erzählerischen Kunst.  Und es gelingt ihm ein mitreißendes, witziges und ehrliches Buch: der Roman eines Lebens und einer Epoche. 

    2007 erhielt Pennac übrigens den Prix Renaudot für sein Buch „Chagrin d’école“, in dem er seine schulischen Kümmernisse erzählt. 


    #103Auteur mars (236327) 29 Déc. 17, 11:57
    Commentaire
    Ich bekam auf meinen Wunsch zu Weihnachten auch “Astérix en Corse“ geschenkt, weil dieser Band in meiner Sammlung noch fehlte und ich schon wusste, dass mich diese Ausgabe schon durch die Fülle der so geistreich benannten römischen Lager amüsieren würde. Im Gegensatz zu den meisten anderen Asterix-Bänden beginnt „Asterix en Corse“ nicht mit der Karte Galliens, sondern mit einer Korsikas. Auf ihr sind neben den vier historischen Städten 46 fiktive Römerlager mit humorvollen Namen verzeichnet, alle ausschließlich an der Küste gelegen. Dies spielt auf die für Korsika bekannten, an der Küste erbauten, mehr oder weniger gut erhaltenen, die gesamte Insel umgebenden meist genuesischen Türme  an. 

    Am meisten haben mich von Norden nach Süden und auf der Italien zugewandten Seite wieder von Süden nach Norden die folgenden Namen schmunzeln lassen:

    REGIOTONUM - ONCLETUM - VANITASVANITATUM - CHOUINGUM - SIVISPACEPARABELLUM - JOLIMUM - COLONNEVENDUM - MERCUROCRUM - SHALUM - OUELCUM - LABEGUM - TARTOPUM ...      

    Auf jeden Fall wird deutlich, dass die disparate Buntheit dieser anachronistischen Bezeichnungen die Römer noch vor Beginn der eigentlichen Handlung als lächerliche Chaoten erscheinen lässt, wirklich als Bewohner eines Capharnaum, und zwar Saeculasaeculorum!

    Ich bin fast sicher, ihr könnt alle Wortspiele durchschauen.  Sollte jemand doch eine Frage hat,   kann er sie ja in diesem Faden noch stellen.  
     
    #104Auteur mars (236327) 03 jan 18, 10:48
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    Ich habe zu Weihnachten den norvegischen Bestseller "die Geschichte der Bienen" von Maja Lund bekommen. Drei Ich-Erzähler kommen abwechselnd kapitelweise zu Wort. Es geht um Bienen und um die Menschheit. Mehr sage ich nicht, aber ich fand das Buch gut und habe mir vorgenommen, es noch einmal zu lesen, weil ich mir denken kann, dass es noch mehr zu entdecken gibt als beim ersten Lesen offensichtlich ist.

    #105Auteur Anne_7 (731158) 04 jan 18, 12:28
    Commentaire
    Wer Bücher hat und den Verstand besitzt,
    sie zu lesen, kann doch nie ganz unglücklich
    sein, hat er doch die beste Gesellschaft,
    die es auf Erden gibt.

    Paul Ernst

    Das literarisches Schaffen von Paul Ernst war sehr umfangreich und vielfältig. Es umfasst sowohl Romane, Erzählungen und Novellen als auch Dramen, Essays und Epen. Sind seine frühen Werke noch dem Naturalismus zuzuordnen, sind seine späteren, vor allem in den 1920er-Jahren entstandenen Schriften Bestandteil der Neuklassik, zu deren Hauptvertretern Paul Ernst gezählt wird. (Wikip.)
    #106Auteur mars (236327) 13 jan 18, 14:49
    Commentaire
    #107Auteur mars (236327) 24 jan 18, 11:56
    Commentaire
    *lach*
    #108Auteur Moi Gab (456541) 24 jan 18, 12:04
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    :-))

    #109Auteur oopsy (491382) 24 jan 18, 16:26
    Commentaire
    Naturliebhabern kann ich ein Buch empfehlen, das der Ludwig-Verlag herausbrachte: Peter Wohlleben „Das geheime Netzwerk der Natur. Wie Bäume Wolken machen und Regenwürmer Wildschweine steuern“. München 2017, ISBN 978-3-453-28096-0.

    Laut Wohlleben steckt die Natur voller Überraschungen: Laubbäume beeinflussen die Erdrotation, Kraniche sabotieren die spanische Schinkenproduktion, und Nadelwälder können Regen machen. Der Autor  lässt uns eintauchen in eine kaum ergründete Welt und beschreibt das faszinierende Zusammenspiel zwischen Pflanzen und Tieren: Wie bedingen sie sich gegenseitig,und was passiert, wenn dieses fein austarierte System aus dem Lot gerät? Nicht alles, was Wohlleben vorträgt, ist neu und nicht alles allgemein anerkannt, aber dem Verfasser gelingen aufgrund seiner eigenen jahrzehntelangen Beobachtungen als Förster sehr anschauliche und auch für Laien verständliche Ausführungen. Das Spektrum der anschaulichen Beispiele für natürliche Gleichgewichte und Selbstorganisationen sowie positive und negative menschliche Einflußnahmen reicht vom winzigen, unterirdischen Mikroorganismus bis zum Baumriesen, vom Moospolster, das ein Vielfaches seines Gewichtes an Wasser speichern kann, bis zur Gewitterwolke, die innerhalb weniger Minuten pro Quadratkilometer bis zu 30 000 Kubikmeter Wasser abregnen lassen kann usw. 

    #110Auteur mars (236327) 28 jan 18, 17:25
    Commentaire
    Auch von ihm: Das geheime Leben der Bäume

    Eine Liebeserklärung an den Wald
    Im Wald geschehen die erstaunlichsten Dinge: Bäume kommunizieren miteinander. Sie umsorgen nicht nur liebevoll ihren Nachwuchs, sondern pflegen auch alte und kranke Nachbarn. Bäume haben Empfindungen, Gefühle, ein Gedächtnis. Unglaublich? Aber wahr! Der Förster Peter Wohlleben bringt Licht ins Dickicht der Wälder und gewährt überraschende Einblicke in ein geheimnisvolles Universum: In faszinierenden Geschichten über die ungeahnten Fähigkeiten der Bäume berücksichtigt er die neuesten wissenschaftlichen Erkenntnisse ebenso wie seine eigenen Erfahrungen.
    Eines der Bücher, die ich demnächst zu beschaffen gedenke!
    #111Auteur Moi Gab (456541) 28 jan 18, 18:56
    Commentaire
    Bücher sollen deine Gefährten sein
    und deine Bücherschränke und Regale
    deine Vergnügungsplätze und Obstgärten.

    Judah ibn Tibbon


    Juda ben Saul ibn Tibbon est un rabbin andalou devenu l'une des figures majeures du judaïsme provençal et languedocien du xiie siècle (1120 - 1190).
    #112Auteur mars (236327) 01 Fév. 18, 11:01
    Commentaire
    Sophie Seeberg: Der Maik-Taylor verträgt kein Bio

    Laut Klappentext soll es lustig sein. Die Autorin selbst hält es laut Vorwort für lustig.
    Ich fand es absolut nicht lustig, wie diese Frau über Menschen schreibt, die ihr ausgeliefert sind. Die Arroganz und völlige Unfähigkeit zur Empathie von Psychologen schockiert mich immer wieder.
    #113AuteurEifelblume (341002) 01 Fév. 18, 11:46
    Commentaire
    @111 Moi Gab,
    das ist ein ganz fantastisches Buch!!! Kann man wohl wirklich nur empfehlen!
    In Frankreich ist es auch verlegt worden, in der Hitliste des Express steht es seit über 40 Wochen unter den ersten 5 Rennern und hat am Anfang einsam an der Spitze der Verkaufslisten gestanden.
    Mein Mann liest es gerade noch, ich freue mich schon darauf.

    #114Auteur hannabi (554425) 01 Fév. 18, 12:04
    Commentaire
    Ich will's schon ewig lange lesen, hannabi.
    #115Auteur Moi Gab (456541) 01 Fév. 18, 16:50
    Commentaire
    Die Bildung kommt nicht vom Lesen,
    sondern vom Nachdenken über das Gelesene.

    Carl Hilty

    Hiltys Schaffen spiegelt seine Begabungen in Politik, Recht, Lebenshilfe (Psychologie/Medizin) und Religion (er war kein akademisch gebildeter Theologe, ist von diesen bis heute nicht anerkannt) wider, die die Basis für sein publizistisches Schaffen bildeten (vorab seine heute noch vereinzelt überlieferten Zitate!), das in der Glücksforschung der Moderne ihren Niederschlag findet (Wikip.)

    Bücher sind keine Menschen, sie sind Mittel,
    um zu den Menschen zu gelangen.

    Charles-Louis de Secondat, bekannt unter dem Namen Montesquieu

    #116Auteur mars (236327) 05 Fév. 18, 11:48
    Commentaire
    Wer Bücher hat und den Verstand besitzt,
    sie zu lesen, kann doch nie ganz unglücklich sein,
    hat er doch die beste Gesellschaft, die es auf Erden gibt.

    Paul Ernst

    Es kommt für den wirklichen Menschen die Zeit,
    wo er in den Werken der Autoren nicht mehr die Kunst,
    das Ästhetische sucht, um sich selber Ruhe zu schaffen
    im Sturm des Lebens, sondern die Fingerzeige,
    wie jene sich in dem großem Kampf zurechtgefunden haben.

    Wilhelm Raabe


    #117Auteur mars (236327) 02 mar 18, 16:21
    Commentaire
    Über diese Bücher wird gerade geredet und gestritten. Mit dieser Handreichung seid ihr - laut ZEIT - für den intellektuellen Small Talk gerüstet.

    1 Arno Geiger: Unter der Drachenwand. Der Krieg, die Nazis und die österreichische Provinz: Ein junger Soldat schreibt Tagebuch und protokolliert, wie er fern der Front allmählich die Unmenschlichkeit erkennt. Hanser, 26,– €

    2 Clemens J. Setz: Bot. Der Poet verpuppt sich zum Automaten: Aus seinen digital abgemischten Notizheften spricht reines Talent. Ein Hoch auf den Tod des Autors! Suhrkamp, 20,– €

    3 Angelika Klüssendorf: Jahre später. Ein Schlüsselroman oder große Literatur? Beides! Die Schriftstellerin erzählt von den Jahren ihrer Ehe mit dem FAZ-Herausgeber Frank Schirrmacher. Kiepenheuer & Witsch, 17,– €

    4 Esther Kinsky: Hain. Eine strenge Übung in Purismus. Italien einmal von seiner grauen Seite. Wie viele Nuancen die Autorin diesem Grau indes abgewinnt, ist eindrucksvoll. Suhrkamp, 24,– €

    5 Haruki Murakami: Die Ermordung des Commendatore I. Er tut es wieder: Murakami schickt seinen Helden in die Einsamkeit, dort umschlingt ihn das Unerwartete. Suchtgefahr. DuMont, 26,– €

    6 Fernando Aramburu: Patria. War die gute alte Zeit in Westeuropa wirklich so friedlich? Dieser Roman erzählt vom Terror der Eta und wie er Familien und Dörfer zerstörte. Rowohlt, 26,– €

    7 Johann Scheerer: Wir sind dann wohl die Angehörigen. Was er als 13-Jähriger erlebte, als sein Vater Jan Philipp Reemtsma 1996 von Gangstern gekidnappt wurde, erzählt der Autor jetzt der mitfühlenden Öffentlichkeit. Piper, 20,– €

    8 Virginie Despentes: Das Leben des Vernon Subutex 2. Alles Esprit und Maniküre? Voilà, Frankreich kann auch Pageturner. Dies ist der Beweis. Kiepenheuer & Witsch, 22,– €

    9 Bernhard Schlink: Olga. Eine Frau, ein Jahrhundert, ein Leben. "Holpriges Glück" in vier politischen Systemen. Und die Bestseller-Erkenntnis: "Auf Euch Männer ist kein Verlass". Diogenes, 24,– €

    10 Elena Ferrante: Die Geschichte des verlorenen Kindes. Liebe, Neapel etc. Wer Band 4 durchhat, darf zurück zu 1. Suhrkamp, 25,– €
     
    Empfohlene Sachbücher findet ihr hier auf S. 2: http://www.zeit.de/2018/12/leseempfehlungen-l...

    #118Auteur mars (236327) 14 mar 18, 17:09
    Commentaire
    Und hier Empfehlungen zu frz. Literatur.


    #119Auteur mars (236327) 18 mar 18, 11:22
    Commentaire
    Habe gerade "au revoir là-haut" von Pierre Lemaître angefangen, als Hörbuch, vom Autor gelesen - ich finde es sehr gut. Eine fesselnde Geschichte!
    EIne Kollegin hat den Film gesehen, und das habe ich auch noch vor, aber erst, wenn ich es fertig gehört habe.
    #120Auteur Anne_7 (731158) 21 mar 18, 15:08
    Commentaire
    Als Empfehlung des ganzen Buches noch eine Ergänzung zu #110:

    Lassen uns die Bäume Karussell fahren?

    Ungewollt können Bäume zusammen Unglaubliches erreichen, auch wenn es für ihr Leben keine Bedeutung hat. Jedes Jahr im Herbst spielt sich ein Schauspiel ab, das an einen Kinderspielplatz erinnert, speziell an das Karussell. Kennen Sie das noch? Das Karussell wird gedreht, während man die Beine lang nach außen wegstreckt. Zieht man sie an, dann dreht es sich deutlich schneller, streckt man sie aus, dann verlangsamt sich das Tempo wieder. Ob Bäume Spaß am Karussellfahren haben, darf bezweifelt werden, nicht jedoch, dass sie etwas Ähnliches jährlich wiederholen. Es ist der gemeinsame Laubfall der Bäume auf der Nordhalbkugel der Erde, der uns alle ein wenig schneller drehen lässt und damit die Tageslänge reduziert. Klingt unglaublich? 
    Nun, es sind nur winzige Sekundenbruchteile, die zudem durch überlagernde Effekte kaum zu registrieren sind, aber es ist tatsächlich messbar. Der größte Teil der Landmasse liegt auf der Nordhalbkugel. Hier stehen daher auch die meisten Bäume. Wenn sie nun ihr Laub verlieren, dann liegt dieses anschließend rund 30 m näher am Erdmittelpunkt (das ist die Differenz zwischen Baumhöhe und Boden). Die Wirkung dieser Gewichtsverlagerung nach innen wirkt wie das Anziehen unsere Beine. Im Frühjahr beim Laubaustrieb ist es genau andersherum: Die frischen wasserdurchtränkte Blätter bringen viel Gewicht nach oben oder, anders gesehen, weiter vom Erdmittelpunkt weg. Das Resultat: Wir werden wieder ein wenig abgebremst. Fröhlicher ausgedrückt, könnte man auch sagen, dass uns die Bäume Karussell fahren lassen. Doch weil der Effekt nur besagte Sekundenbruchteile ausmacht und zudem durch andere Schwerpunktverschiebungen, wie etwa durch die Gezeitenströme der Meere, überlagert wird, darf auch dieser Pirouetteneffekt als Zwischending von Wahrheit und Mythos gelten.


    #121Auteur mars (236327) 24 mar 18, 10:24
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    Danke Mars!!
    #122Auteur Moi Gab (456541) 24 mar 18, 10:31
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    Auch diese neueste Meldung gehört in den "Bücherfaden":

    Le prix Nobel de littérature en 2018 reporté d’un an

    Quand ils sont sortis de leur réunion hebdomadaire, jeudi soir, bras dessus, bras dessous, dans les rues du quartier de la vieille ville à Stockholm, les académiciens affichaient des mines réjouies. Les Suédois en ont donc conclu que le prix Nobel de littérature 2018, dont le sort était à l’ordre du jour de la rencontre, était sauvé. D’où la stupeur, vendredi matin, quand le communiqué de presse est tombé à 9 heures, annonçant que la récompense ne serait pas décernée cette année, mais reportée à l’année prochaine, et attribuée en même temps que le prix 2019. Les académiciens expliquent leur décision par la « crise de confiance » traversée par l’institution et leur insuffisance numéraire. Depuis les démissions en série et l’éviction de la secrétaire perpétuelle, Sara Danius, les sages ne sont plus que dix sur dix-huit. Ils évoquent aussi le travail de reconstruction à mener, après ces mois de troubles – un « travail sur le long terme et en profondeur », souligne Anders Olsson, secrétaire perpétuel par intérim.

    #123Auteur mars (236327) 04 Mai 18, 14:20
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    Il est regrettable que le rédacteur du "Monde" ignore la différence entre numéraire et numérique. Numéraire ne s'applique qu'à la monnaie.
    #124Auteur janvier (253084) 04 Mai 18, 19:22
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    Malerei. Skulptur, Literatur, Musik stehen einander viel näher als man im Allgemeinen glaubt.
    Sie drücken alle Gefühle der menschlichen Seele der Natur gegenüber aus.

    Auguste Rodin


    #125Auteur mars (236327) 19 Mai 18, 13:02
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    Zurzeit wird in Dld. wieder viel über die Preisbindung bei Büchern diskutiert. Ich stelle hier einmal einen Teil dessen ein, was Wikipedia über die dt. Preisbindung aussagt:

    Die Verlage sind aufgrund des Buchpreisbindungsgesetzes rechtlich verpflichtet, den Preis einschließlich Umsatzsteuer (Endpreis) für die Ausgabe eines Buches für den Verkauf an Letztabnehmer festzusetzen.
    Nach einer gewissen Vorlaufphase, in der Bücher durch verbindliche Vorbestellungen vor dem offiziellen Erscheinungstermin zum Subskriptionspreisgünstiger verkauft werden dürfen, gilt die Buchpreisbindung. Durch eine öffentliche Erklärung – in der Regel in den Gelben Seiten des Börsenblatts – kann ein Verlag die Buchpreisbindung nach Ablauf von 18 Monaten für einzelne Titel aufheben. Auch die Preise für wiederkehrend, beispielsweise jährlich in aktualisierter Auflage, erscheinende Bücher können bei Erscheinen der Neuauflage aufgehoben werden.
    Von der Preisbindung ausgenommen sind gekennzeichnete Mängelexemplare mit tatsächlichen Mängeln, gebrauchte (schon einmal zum gebundenen Preis verkaufte) Bücher oder Altauflagen, die länger als 18 Monate am Markt sind und für die der Verlag die Preisbindung aufgehoben hat. Sogenannte Remittenden unterliegen nur dann nicht der Preisbindung, wenn die Bücher tatsächlich beschädigte oder verschmutzte, gekennzeichnete Mängelexemplare sind. Buchgemeinschaften, die Bücher nur an Mitglieder verkaufen, sind von der Buchpreisbindung nur eingeschränkt betroffen. Sie fungieren als Lizenznehmer und verlegen damit Sonderausgaben (sogenannte Buchgemeinschaftsausgaben), die einen deutlichen Ausstattungsunterschied aufweisen müssen und meistens mit ca. sechsmonatiger Verzögerung zum Originaltitel erscheinen. Dadurch können die Buchgemeinschaften ihre Titel (die sie ja selber als Verlag mit einem Preis versehen) günstiger anbieten. Trotzdem sind diese Buchgemeinschaftsausgaben auch wieder preisgebunden ... https://de.wikipedia.org/wiki/Buchpreisbindung

    Wie beurteilt ihr die Preisbindung, die es z. B. in Frankreich nicht gibt?

    #126Auteur mars (236327) 30 Mai 18, 10:28
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    Hat jemand von Euch Irène Nemirovskys "Suite Française" auf Deutsch gelesen? Wenn ja, was sagt Ihr zu der grottenschlechten Übersetzung? Mir hat die nämlich gehörig die Lust am Lesen verdorben, fast hätte ich das Buch aus der Hand gelegt.
    Dass Eva Moldenhauer diverse Preise für ihre Übersetzungen erhalten hat, erscheint mir deshalb rätselhaft. Wenn alles so wortwörtlich wie in diesem Buch herübergebracht wurde, ist das m.E. nicht viel wert.Vielleicht fällt es ja vor allem zweisprachigen Menschen auf, mich zumindest hat es gehörig genervt.
    Ob es sprachliche Fehler sind ("Er hat niemand gesehen."), landestypische Ungereimtheiten ("Man schloss die Rolläden.") oder unpassende Wortwahl ("Er legte sich hin, um eine Siesta zu machen.", "die auf dem Feld arbeitenden Bauern mit ihren Strohhüten und ihren Samthosen", "Sie wickelte ihn in einen schottischen Schal.", "Ich habe für die Fahrt Sandwiches vorbereitet.", "Ich werde mich umbringen, wenn ich hierbleiben muss, nutzlos, mit verschränkten Armen") usw. usw. - es sind erschreckend viele, und jedes Mal wird man in seinem Lesefluss unterbrochen und ärgert sich gehörig.
    Ich bin froh, dass ich es hinter mir habe. Schade.

    #127Auteur Yps (236505) 10 Juin 18, 20:15
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    "diverse Preise" - nein, sie hat alle Übersetzer-Preise, die es gibt, verliehen bekommen. Ob sie die verdient hat oder nicht, kann ich nicht beurteilen, weil ich Romanübersetzungen aus dem Französischen nicht lese.

    Allerdings habe ich eine "Theorie", deren Zutreffen ich doch zu prüfen empfehle:
    Übersetzer leben von den Übersetzerhonoraren, aber sie bekommen Festpreise und einen meist reichlich eng bemessenen Abgabetermin auferlegt. Am Beginn einer jeden Romanübersetzung ist die Sprache häufig schön, elegant und flüssig; in vielen Fällen gerät der Übersetzer irgendwann unter Zeitdruck, und dann kann man sich häufig vor Ungereimtheiten, Übersetzungsfehlern, ja oft auch vor Grammatikfehlern nicht retten. Ursache: Die Zeit drängt und das Honorar ist bald aufgebraucht; sie müssen fertig werden.
    Ich habe in einigen Fällen die Verlage angeschrieben und mich mit zahlreichen Textstellen heftig beschwert; Antworten habe ich nur selten bekommen, und die waren immer abwiegelnd. Die meisten lauteten, der zuständige Lektor sei seit einiger aus dem Verlag ausgeschieden, man könne das nicht mehr nachvollziehen. Auf meine Antwort, sie brauchten den Roman ja nur mal richtig zu lesen, anstatt sie zu überfliegen, kam in der Regel keine Antwort mehr.
    Ich denke, einige Übersetzer scheitern an ihrem Alltag.

    Die schlimmste Übersetzung, die ich bisher gelesen habe, war das Kassandramal von Aitmatov in der Übersetzung von Friedrich Hitzer. Das war Anfang der 90er Jahre, nach der "Vereinigung". Der Verlag war wohl froh, einen günstigen Übersetzer gefunden zu haben - und der Übersetzer war vielleicht mit der neueren deutschen Sprache noch nicht vertraut genug. Es war ganz schlimm.
    Die frühere Übersetzerin, eine feinfühlige Russlanddeutsche, war sehr gut.

    #128Auteur hannabi (554425) 10 Juin 18, 20:48
    Commentaire
    Ich weiss nicht so recht, hannabi. Ich stutzte bereits bei der Lektüre der ersten Seiten des Buches, und es wurde nicht wirklich besser. Bei anderen Büchern, die ich mir ausgeliehen habe oder die ich geschenkt bekam, habe ich das nie dermassen stark empfunden. Ich lese sonst eigentlich auch immer die Originalfassung.
    Und es bleibt mir weiterhin schleierhaft, wie Fachleute solchen Übersetzungen einen Preis verleihen können. Sei's drum.
    #129Auteur Yps (236505) 10 Juin 18, 22:33
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    Die Erfindung des Buchdrucks ist das größte Ereignis der Weltgeschichte.

    Victor Hugo


    Bücher sind das papierene Gedächtnis der Menschheit.

    Arthur Schopenhauer


    Bücher sind Bienen, die lebenszeugenden Blütenstaub von einem Geist zum anderen tragen

    James Russell Lowell

    #130Auteur mars (236327) 22 Juin 18, 10:00
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    Ein Haus ohne Bücher ist wie ein Körper ohne Seele (Cicero
    #131Auteur Moi Gab (456541) 22 Juin 18, 14:18
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    Peter Rosegger heute vor 100 Jahren gestorben. Einer der beliebtesten Schriftsteller seiner Zeit


    Ein "Waldbauernbub", der nur notdürftig Lesen und Schreiben gelernt hatte und dennoch zum gefeierten Autor wurde: Peter Rosegger machte für seine Zeit phänomenal Karriere. Und auch 100 Jahre nach seinem Tod gelten Werk und Person in seiner Heimat, der österreichischen Steiermark, nach wie vor als touristischer Magnet.


    Vom Ruhm Peter Roseggers zehrt man in seiner österreichischen Heimat, der Steiermark, noch heute. Seine Lebens-Orte sind in Museen verwandelt, und neben Peter-Rosegger-Wegen und allen möglichen Peter-Rosegger-Souvenirs gibt es selbstverständlich auch einen Peter-Rosegger-Marsch. Wer auf seinen Spuren sogar den Anstieg zum abseits des Dorfes Alpl auf einer Waldlichtung in 1.200 Metern Höhe gelegenen Kluppeneggerhof auf sich nimmt, liest über der Haustür die Inschrift:

    "Zieh, Wandrer, den Hut und bleib andächtig stehn. Denn hier ist voreinst ein Mirakel geschehn."


    Das Wunder bestand darin, dass aus dem 1843 geborenen Waldbauernbub Peter Rosegger, der nur notdürftig Lesen und Schreiben gelernt hatte, einer der beliebtesten Schriftsteller seiner Zeit wurde, wenn auch kein Schwergewicht wie sein Landsmann Adalbert Stifter, sondern nur ein Volksschriftsteller:


    "Ich bin daheim auf waldiger Flur,

    Mein Hüttchen ist ein grüner Baum,

    Mein Ruhebett der Wiesensaum / Am Herzen der Natur."


    https://www.deutschlandfunk.de/peter-rosegger...

    #132Auteur mars (236327) 26 Juin 18, 09:58
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    #133Auteur Moi Gab (456541) 28 Juin 18, 20:38
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    Ein gutes Buch legt man nicht gern aus der Hand – auch nicht, wenn man auf Reisen ist. Dumm nur, dass das Lesen im Auto auf den Magen schlagen kann. Kaum hat man ein paar Seiten gelesen, macht sich ein flaues Gefühl in der Magengegend breit. Einige Menschen können nicht einmal einen Satz zu Ende lesen, ohne dass ihnen übel wird. Doch warum ist das so?


    Hauptverursacher der Übelkeit ist unser Gehirn: Es kontrolliert ständig, wo wir uns im Raum befinden, ob wir uns bewegen oder ruhen. Dafür empfängt es Informationen aus verschiedensten Regionen unseres Körpers, zum Beispiel von unseren Augen. Auch in unserem Ohr befinden sich Sinnesorgane, die sogenannten Gleichgewichtsorgane. Dabei handelt es sich um kleine knöcherne Gänge, die mit Flüssigkeit gefüllt sind. Beginnen wir etwa zu laufen, versetzt das die Flüssigkeit in Bewegung. Auf diese Weise werden Nervenzellen angeregt, die Reize an das Gehirn schicken.


    Beim Lesen im Auto kommen diese Sinneseindrücke durcheinander: Die Augen melden dem Gehirn Stillstand, weil der Blick auf dem Buch ruht. Gleichzeitig wirbelt die Bewegung des Autos die Flüssigkeit im Gleichgewichtsorgan des Ohrs durcheinander. Sie schwappt hin und her und sendet Bewegungssignale an das Gehirn, das mit den unterschiedlichen Meldungen überfordert ist.

    https://www.stern.de/gesundheit/reiseuebelkei...

    #134Auteur mars (236327) 08 Juill. 18, 09:27
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    Entgegen dem Zeitgeist les ich noch immer gerne die Gedichte von R.-M. Rilke,


    er kommt allerdings in dem Buch, das ich hier empfehlen möchte, nicht gut weg.


    Doch ebenfalls entgegen dem Zeitgeist verlange ich nicht von einem Künstler, dass er auch ein hervorragender Mensch sein muss.


    Dem entgegen wiederum war wohl Clara Rilke-Westhoff eine angesehene Bildhauerin und auch angesehene Mitbürgerin,

    um sie und ihre Beziehung zu Paula Modersohn-Becker geht es in dem Band


    "Clara und Paula" von Gunna Wendt,

    erschienen bei Piper

    #135Auteur ama-ryllis (1081929) 13 Juill. 18, 07:56
    Commentaire

    Die österreichische Kinderbuchautorin Christine Nöstlinger ist im Alter von 81 Jahren gestorben. Dies bestätigte heute der Residenz Verlag in Wien. Zuerst hatte der ORF darüber berichtet.

    Nöstlinger hat mehr als 100 Bücher veröffentlicht, ihre Werke wie Die feuerrote Friederike, Maikäfer, flieg! oder Gretchen Sackmeier sind internationale Klassiker.


    Nöstlinger wurde am 13. Oktober 1936 in Wien geboren und wuchs dort im Arbeitermilieu der Vorstadt auf. Sie machte Abitur und studierte Gebrauchsgrafik an der Akademie für Angewandte Kunst. Einige Jahre arbeitete sie in ihrem Ausbildungsberuf, zwischenzeitlich auch als Journalistin. Zur Schriftstellerei kam sie 1970 mit Die feuerrote Friederike, für das sie zunächst die Illustrationen gezeichnet hatte. Erst danach schrieb sie auch einen Text dazu.


    Der Erfolg ihres ersten Buchs war überwältigend: Es traf den Zeitgeist durch seinen witzig-aufmüpfigen Ton und schien den Prototyp eines emanzipatorischen Kinderbuchs zu repräsentieren. Überrascht durch den breiten Zuspruch ließ Nöstlinger nun Jahr für Jahr witzig-freche Kinder- und Jugendbücher folgen, die an ihr schriftstellerisches Debüt nahtlos anknüpfen konnten. 


    Der 1972 für ihren Roman Die Kinder aus dem Kinderkeller (1971) verliehene Friedrich-Bödecker-Preis und der Deutsche Jugendliteraturpreis für Wir pfeifen auf den Gurkenkönig (1972) eröffneten eine lange Reihe auch internationaler Ehrungen für die Schriftstellerin.


    Nöstlingers Kinderbücher waren von einem antiautoritären Erziehungsstil geprägt. Wichtig war ihr immer der Kampf gegen Ungerechtigkeit und Unterdrückung. Auf humorvolle Weise setzte sie sich mit Problemthemen auseinander. Sie schilderte Milieus realistisch, übte Sozialkritik und schreckte auch vor Dialekt nicht zurück. Nicht nur bei Kindern, auch bei Erwachsenen erfreute sich Nöstlinger großer Beliebtheit, etwa ihre Dialekt-Gedichtbände Iba de gaunz oaman Kinda(1974), Iba de gaunz oaman Fraun (1982) und Iba de gaunz oaman Mauna (1987).

    https://www.zeit.de/kultur/literatur/2018-07/...

    #136Auteur mars (236327) 13 Juill. 18, 22:12
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    Meine französische Schwiegertochter schenkte mir neulich das Buch: „Die Geschichte des Wassers“ von Maja Lunde, der norwegischen Autorin, die schon mir ihrem Bestseller „Die Geschichte der Bienen“ bekannt geworden ist. Es handelt sich noch wenigwer als bei den „Bienen“ um ein Sachbuch, sondern um einen Roman, der von den Gefahren erzählt. die auf uns zukommen, wenn die Gletscher schmelzen und das Trinkwasser knapp wird.Das Buch ist ökologisch orientiert, aber spannend zu lesen und sprachlich ohne jede kapriziöse Koketterie. 


    Erzählt wird, so stellt es die Literaturkritikerin Andrea Gerk dar, „auf zwei Ebenen: Die eine spielt in naher Zukunft, irgendwo im unerträglich heißen Südeuropa im Jahr 2041. Fünf Jahre in Folge herrscht bereits Dürre und fürchterliche Waldbrände zerstören Orte, Landschaften und  Menschen. 

    David, ein junger Vater ist mit seiner kleinen Tochter auf der Flucht, den Rest der Familie haben sie verloren, nun versuchen sie Frau und Sohn wiederzufinden. In einem Flüchtlingscamp finden die beiden Zuflucht, aber auch hier macht sich die große Not bemerkbar, die jeden, der noch kann, in den Norden Europas treibt, in die kühleren Länder, die schon längst keine Klimaflüchtlinge mehr aufnehmen können oder wollen.


    Auf der zweiten Ebene nimmt Maja Lunde den Leser mit auf das Boot der 70-jährigen Signe. Die Umweltaktivistin ist an der norwegischen Westküste aufgewachsen und nun dorthin zurückgekehrt. Sie will die Gletscher retten, in deren Nähe sie groß geworden ist, und aus denen mittlerweile Eis abgebaut und als gastronomische Spezialität zu den Saudis exportiert wird.


    Mit den kalten Riesen ist Signes Familiengeschichte aufs Engste verbunden: Der Konflikt zwischen blindem Fortschrittsglauben und Profitgier (die Mutter) und dem tiefen Sinn für die Bedeutung der Natur, die es zu schützen gilt (der Vater), hat ihr Leben geprägt und ihm die Richtung gegeben. Ganz am Ende kommen diese beiden Geschichten zusammen.“ 


    Es tut gut, in diesen heißen Tagen des Augusts 2018 so viel Wichtiges über das Wasser zu erfahren, das Thema erfrischt, regt aber vor allem zu nachdenklichem Umweltbewusstsein an. Dass dabei die Figuren, wie Ulrike im NDR feststellte, manchmal etwas konstruiert wirken, nehme ich gerne in Kauf. 


    https://www.mdr.de/kultur/themen/buch-der-woc... 


    https://www.ndr.de/kultur/buch/Maja-Lunde-Die...


    #137Auteur mars (236327) 10 Aug. 18, 18:08
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    Danke Mars :)

    #138Auteur Moi Gab (456541) 11 Aug. 18, 09:39
    Commentaire
    #139Auteur mars (236327) 13 Aug. 18, 10:16
    Commentaire

    Nie davon gehört :o)

    #140Auteur Moi Gab (456541) 13 Aug. 18, 12:36
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    Den folgenden Satz Goethes hat oopsy in der steirischen Landesbibliothek entdeckt:


    "Wer Bücher liest, schaut in die Welt und nicht nur bis zum Zaun."


    Ich kenne manchen Spruch von Goethe, aber diesen kannte ich noch nicht. Ich finde, dass er sehr anschaulich formuliert ist und gut in unseren Literaturfaden passt.

    #141Auteur mars (236327) 22 Aug. 18, 11:20
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    À Quincié-en-Beaujolais, où Bernard Pivot est scolarisé, il lit, de son propre aveu, en particulier … un dictionnaire! https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Pivot )

    #142Auteur mars (236327) 02 Sept. 18, 09:39
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    APRES L'EAU, LE FEU (#137, merci, mars !)


    En cherchant une idée de cadeau pour un anniversaire, je suis récemment tombée sur un joli petit livre intitulé L'Affaire Arnolfini de Jean-Phiippe Postel, roman d'investigation :

    https://www.goodreads.com/book/show/30367559-...


    Cette analyse fantaisiste du célèbre tableau de Van Eyck nous oblige à regarder, de préférence avec une loupe, tous les détails de cette œuvre dont la reproduction figure dans beaucoup de livres d'histoire. Ceux-ci nous expliquent en général qu'il s'agit probablement du portrait d'un riche marchand lucquois établi à Bruges et de sa jeune femme lors de leur mariage. On peut y voir les trois rites successifs du mariage : le geste de l'époux qui prête serment sous le regard de Dieu symbolisé par l'unique bougie allumée du lustre somptueux, l'anneau que porte la jeune femme à sa main gauche, les mains unies. Les époux sont déchaussés pour fouler le sol sacré de la chambre nuptiale

    Les activités commerciales du riche marchand sont évoquées, entre autres, par la fenêtre, décorée de verres ronds finement teintés, ouverte sur le monde extérieur, le miroir de Venise orné de dix enluminures représentant la passion du Christ, le velours violet du manteau tissé à Lucques, la dentelle de Bruges, les oranges d'Espagne, les fourrures de Prusse ou de Russie.

    Le petit chien symbolise la fidélité. Le motif en bois sculpté du lit représente Sainte Marguerite ayant tué, à l'aide d'un crucifix, le dragon qui l'avait dévorée. Cette sainte protège les femmes pendant l'accouchement.

    Le miroir reflète les deux témoins de ce mariage ; Van Eyck, dont la signature s'étale sur le mur (Johannes de Eyxk fuit hic), serait l'un d'eux.

    https://upload.wikimedia.org/wikipedia/common...

    https://upload.wikimedia.org/wikipedia/common...


    ___________


    https://upload.wikimedia.org/wikipedia/common...

    L’œuvre a toujours passé pour mystérieuse, Marie de Hongrie la faisait cacher par des volets fermés à clef, signe d'un secret à dissimuler. Cela intrigue Postel qui essaie, avec beaucoup d'imagination, de résoudre l'énigme.

    Dans son roman, se basant sur une très ancienne légende, il nous propose une analyse inédite.

    La partie gauche du tableau où se trouve la bougie allumée, ainsi que d'autres éléments symboliques, représenterait la vie, la partie droite la mort*. La jeune femme est morte en couches. Cette vie, arrivée prématurément à son terme, serait figurée par la cire restée collée à un deuxième bougeoir éteint. Un troisième bougeoir vide évoquerait la vie terrestre du nouveau-né qui n'a jamais commencé.

    https://www.bloggang.com/data/v/vinitsiri/pic...

    L'expression figée du mari serait due à la terreur du veuf qui n'ose pas regarder le spectre. La jeune femme fixe intensément la main levée de son mari, car elle veut qu'il lui promette de dire des prières pour délivrer son âme des souffrances du purgatoire. Le chien n'est pas reflété par le miroir parce qu'il est, lui aussi, un fantôme. Dans le miroir. les mains des époux ne se touchent pas, une tache noire les sépare. Dans la légende qui a inspiré ce roman, un fantôme sorti du purgatoire, où il est soumis à la torture des flammes, consume la main de sa femme en la touchant. Elle s'aperçoit seulement plus tard que sa main est carbonisée. Dans le miroir, la coiffe de la revenante semble être vide...

    https://blogs.letemps.ch/dominique-de-la-barr...


    * Les enluminures entourant le miroir représentent à gauche un Christ encore vivant, à droite un Christ mort ou ayant passé par la mort.

    #143Auteur Clélia (601872) 03 Sept. 18, 17:13
    Commentaire

    L’Académie française a ouvert aujourd'hui, jeudi 25 octobre, la saison des prix littéraires en décernant son grand prix du roman à Camille Pascal pour L’Eté des quatre rois (Plon), roman racontant l’été 1830 quand quatre souverains se sont succédé sur le trône de France.


    Il a remporté le prix au 3e tour de scrutin, avec treize voix contre sept à Alain Mabanckou (Les cigognes sont immortelles, Seuil) et deux à Thomas B. Reverdy (L’Hiver du mécontentement, Flammarion), a annoncé jeudi l’Académie française.


    Conseiller d’Etat, ancien secrétaire général de France Télévisions et ancien conseiller de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, Camille Pascal, 52 ans, est historien de formation. L’Eté des quatre rois est son premier roman, et il est également en lice pour le prix Interallié.


    Ce livre dense (plus de 600 pages) et érudit revient sur un épisode unique de l’histoire de France. Roi impopulaire, contraint d’abdiquer après les émeutes parisiennes de juillet 1830 (les « Trois Glorieuses »), Charles X souhaite que son petit-fils Henri d’Artois (Henri V) lui succède. Il demande à son fils Louis-Antoine d’Artois (Louis XIX), dauphin légitime, de renoncer à ses droits en faveur de son neveu. Henri d’Artois n’a que 9 ans et Louis-Antoine d’Artois n’a pas le courage de contester la décision de son père. La voie est libre pour le duc d’Orléans, qui finalement monte sur le trône sous le nom de Louis-Philippe.


    Le roman de Camille Pascal entraîne le lecteur dans tous les lieux de ces folles journées. Nous sommes au château de Saint-Cloud, aux Tuileries, à Paris, Courbevoie ou encore en Normandie. L’historien convoque Stendhal, Chateaubriand, Dumas, Vigny et Hugo. On croise Guizot, Talleyrand, le vieux Lafayette et le jeune Adolphe Thiers ...


    https://www.lemonde.fr/livres/article/2018/10...

    #144Auteur mars (236327) 25 Oct. 18, 18:26
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    Wer Bücher hat und den Verstand besitzt,

    sie zu lesen, kann doch nie ganz unglücklich ein,

    hat er doch die beste Gesellschaft,

    die es auf Erden gibt.


    Paul Ernst


    Das literarisches Schaffen von Paul Ernst ist sehr umfangreich und vielfältig. Es umfasst sowohl Romane, Erzählungen und Novellen als auch Dramen, Essays und Epen. Sind seine frühen Werke noch dem Naturalismus zuzuordnen, sind seine späteren, vor allem in den 1920er-Jahren entstandenen Schriften Bestandteil der Neuklassik, zu deren Hauptvertretern Paul Ernst gezählt wird. (Wikip.)

    #145Auteur mars (236327) 08 Nov. 18, 10:26
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    Als ich über Weihnachten in der Familie unseres Sohnes war, las ich das Buch, das in der 7. Klasse meiner jüngsten Enkelin gerade im Deutschunterricht behandelt worden war: „Rico, Oskar und die Tieferschatten“, ein Roman von Andreas Steinhöfel aus dem Jahr 2008. 


    Es wurde mit mehreren Literaturpreisen ausgezeichnet, darunter dem Deutschen Jugendliteraturpreis. In der Jurybegründung hieß es: „Mithilfe von Ricos Erzählstimme gelingt Steinhöfel eine ganz besondere Milieuschilderung, die weder diskriminierend gegenüber den Figuren, noch überfürsorglich pädagogisierend gegenüber seinen jungen Lesern ist, sondern einfach nur treffend und liebevoll … Ohne Beschönigung taucht Steinhöfel ein in Ricos innere und äußere Welt, eröffnet uns einen neue kinderliterarische Maßstäbe setzenden Kosmos und legt so einen Roman für Kinder vor, der in Figurenzeichnung, Plotgestaltung, sprachlicher Gestaltung und Aussage nichts zu wünschen übrig lässt.“


    Hier die Handlung, wie sie von Wikipedia zusammengefasst wird: 


    Der zehnjährige Rico Doretti bezeichnet sich selbst als „tiefbegabt“: Er kann zwar alles denken, aber es dauert bei ihm länger als bei anderen Menschen, er gerät leicht durcheinander und kann sich nicht gut konzentrieren. Rico lebt mit seiner Mutter Tanja in der Dieffenbachstraße 93 in Berlin-Kreuzberg und besucht ein nahegelegenes Förderzentrum. Auf der Straße lernt Rico den drei Jahre jüngeren Oskar kennen. Oskar fürchtet sich vor fast allem und trägt vorsichtshalber einen Sturzhelm, wann immer er das Haus verlässt. Im Gegensatz zu Rico ist Oskar hochbegabt. Die beiden ungleichen Kinder freunden sich an.

    Als Oskar am nächsten Tag nicht zu einer Verabredung erscheint, ist Rico zuerst gekränkt. Am Abend erfährt er aus dem Fernsehen, dass Oskar entführt worden ist. Da Rico fürchtet, dass ein Verhör bei der Polizei ihn zu sehr verwirren könnte, wagt er sich – obwohl er große Angst hat, sich zu verlaufen – zum ersten Mal allein aus der ihm vertrauten Gegend hinaus, um dem Täter auf die Spur zu kommen. Als Rico meint, den Täter gefunden zu haben, versucht er die Polizei zu verständigen, wird aber nicht ernst genommen. Trotz einiger Fehlschlüsse und der langen Zeit, die er braucht, um seine Gedanken zu ordnen, stellt sich Rico als kluger und mutiger Ermittler heraus. Es gelingt ihm, Oskar zu finden. Gemeinsam können die beiden Jungen sich befreien.


    Nach der Lektüre des Buches bekam ich auch die gleichnamige Verfilmung aus dem Jahre 2014 zu sehen. Sie hat mir besonders in dem spannenden Krimimalteil gefallen, während mir das Buch vor allem im ersten Teil bei der Figurendarstellung und der Milieuschilderung imponierte. 


    Ich kann diesen „Sozialroman für Kinder“ allen empfehlen, die einem Kind ab 12 Jahren ein sehr gutes Jugendbuch schenken wollen. 

    #146Auteur mars (236327) 31 Déc. 18, 18:25
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    Danke Mars.


    #147Auteur Moi Gab (456541) 01 jan 19, 20:36
    Commentaire

    Edgar Hilsenrath ist mit 92 Jahren verstorben. Er hatte eine grausame Art, die Gräueltaten der Shoah zu beschreiben, aber auch mit Humor und Sarkasmus. Mein Favorit: Das Märchen vom letzten Gedanken.


    www.spiegel.de/kultur/literatur/edgar-hilsenrath-ist-tot-a-1246002.html

    #148Auteur Regenpfeifer (1228344) 02 jan 19, 08:17
    Commentaire

    J'ai lu tous ses livres, celui qui m'a le plus marqué est "Nacht", j'ai aussi beaucoup aimé les suivants et son humour sarcastique et décalé.


    https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2...

    #149Auteur patapon (677402) 02 jan 19, 14:20
    Commentaire

    Ich habe sie auch alle gelesen, sie haben mir gefallen, trotz der grausigen Beschreibung mancher Szenen - aber es gibt Leute, die diese Bücher mit Entsetzen aus der Hand legen. "Das Märchen vom letzten Gedanken" erinnerte mich sehr an die orientalischen Märchenerzähler.


    hilsenrath.de/nachruf

    #150Auteur Regenpfeifer (1228344) 02 jan 19, 14:52
    Commentaire

    Wussten Sie schon, dass manche Bücher

    einen ziemlich traurigen Anblick bieten,

    wenn man sich den Einband und die vielen

    Seiten einmal wegdenkt?


    Peter Köhler

    #151Auteur mars (236327) 10 jan 19, 18:55
    Commentaire

    Ich habe gerade zwei Bücher von David Joy gelesen: https://www.david-joy.com/books (Where all the light tends do go und The weight of this world). Sehr tiefgreifend.


    Dazu passt das Gedicht von Elena Plotkin. https://www.poemhunter.com/poem/i-am-meth-wri...  - überhaupt, alle Gedichte von ihr sind lesenswert.

    #152Auteur Moi Gab (456541) 11 jan 19, 10:06
    Commentaire

    @152 Elena Plotkin war mir ganz unbekannt, Moi Gab.

    Danke für den Hinweis, das sind faszinierende Zeilen.


    #153Auteur hannabi (554425) 11 jan 19, 11:48
    Commentaire

    Danke auch von mir, Moi Gab. Mir waren beide unbekannt.

    #154Auteur Dana (236421) 11 jan 19, 17:37
    Commentaire

    @ 153 und 154: Freut mich, hannabi und Dana. Ich hab noch was für euch, das euch gefallen könnte – d.h. mir gefällts :

     

    https://www.poemhunter.com/poem/where-the-sid... 

     

    Schönes Wochenende euch allen !

    #155Auteur Moi Gab (456541) 12 jan 19, 10:37
    Commentaire

    Hallo meine Lieben, ich habe gerade das Buch „My Absolute Darling by Gabriel Tallent“ gelesen und möchte euch davor warnen. Ich war mehrfach versucht es nicht fertigzulesen. Ach hätte ich es doch gemacht. An absolutely horrible book. Krank, einfach krank.

    #156Auteur Moi Gab (456541) 10 avr 19, 15:42
    Commentaire

    Meine frz. Schwiegertochter schenkte mir zu Ostern das Buch von Yuval Noah Harari “Eine kurze Geschichte der Menschheit“ (Pantheon, 525 S.) Das hört sich langweilig an, aber ich habe in dem Buch schon gelesen und finde, dass der Deutschlandfunk recht hatte, als er urteilte: "Spektakuläre Panoramen, plötzliche Sturzflüge in Details und unkonventionelle Interpretationen … der unwiderstehliche Reiz liegt in der Coolness des Universalhistorikers.“ Und die ZEIT meinte: „Havari schreibt präzise, klug - und vor allem so, dass man gar nicht aufhören will zu lesen, dieses Buch lässt Hirne wachsen.“ 


    Im Klappentext wird das Buch so vorgestellt: „Wie haben wir, Homo sapiens, es geschafft, den Kampf der sechs menschlichen Spezies ums Überleben für uns zu entscheiden? Warum ließen unsere Vorfahren, die einst Jäger und Sammler waren, sich nieder, betrieben Ackerbau und gründeten Städte und Königreiche? Warum begannen wir, an Götter zu glauben, an Nationen, an Menschenrechte? Warum setzen wir Vertrauen in Geld, Bücher und Gesetze und unterwerfen uns der Bürokratie, Zeitplänen und dem Konsum? Und hat uns alle dies im Lauf der Jahrtausende glücklicher gemacht? Yuval Noah Harari entwirft mit seinem international gefeierten Bestseller das große Panorama unserer eigenen Geschichte und stellt die Frage, wohin wir von hier aus gehen wollen.“




    #157Auteur mars (236327) 21 avr 19, 20:38
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    Dankeschön, Mars !

    #158Auteur oopsy (491382) 22 avr 19, 08:45
    Commentaire

    Philippe Lançon "Le lambeau" : un grand livre, un chef d'oeuvre d'intelligence et de finesse, remarquablement écrit.


    "Le Lambeau est le récit de votre vie avant, pendant et surtout après l’attentat contre Charlie Hebdo le 7 janvier 2015, attentat au cours duquel vous avez été grièvement blessé. Vous écrivez à ce sujet, « tout était à la fois brumeux, précis et détaché ». Ce livre est-il une façon de dissiper cette brume ?

    Il ne dissipe aucune brume. Il explore cette brume et il le fait avec les moyens du bord : dans mon cas, et depuis le début, écrire. C’est un acte de construction littéraire, qui s’accomplit parallèlement à la reconstruction chirurgicale.

    Juste après l’attentat, écrivez-vous, « j’étais un blessé de guerre dans un pays en paix et je me suis senti désemparé ». Dans la suite du livre, vous reparlez peu de cette guerre menée par les islamistes. Considérez-vous que cet ouvrage n’est pas le lieu pour en parler, ou n’avez-vous pas envie d’ajouter votre point de vue à tout ce qui a été dit et imprimé sur le sujet ?

    Mon livre n’est pas un essai sur l’islamisme ou sur l’état de l’hôpital, sujets sur lesquels je suis incompétent : c’est un récit et une réflexion intimes. C’est l’histoire d’un homme qui a été victime d’un attentat, qui a passé neuf mois à l’hôpital, et qui raconte le plus précisément, et j’espère le plus légèrement possible, comment cet attentat et ce séjour ont modifié sa vie et la vie des autres autour de lui, ses sentiments, ses sensations, sa mémoire, son corps et sa perception du corps, son rapport à la musique, à la peinture, sa manière de respirer et d’écrire.

    http://www.gallimard.fr/Media/Gallimard/Entre...

    #159Auteur patapon (677402) 22 avr 19, 15:56
    Commentaire

    Das Buch ist auch schon auf Deutsch erschienen unter dem Titel "Der Fetzen".

    Ich setze den Link, weil man da die Rezensionen der FAZ und der SZ nachlesen kann:

    https://www.buecher.de/shop/paris/der-fetzen/...


    Hat einer von Euch Virginie Despentes "Vernon Subutex" gelesen? Ich bin noch nicht ganz durch, aber schwer beeindruckt und kann es kaum aus der Hand legen. Allerdings gibt es nur wenige Leute, denen ich die Lektüre empfehlen würde - harter Tobak. Man lernt dabei enorm viel Umgangssprachliches.

    #160Auteur Dana (236421)  15 Mai 19, 17:55
    Commentaire

    Hallo Dana, eine Freundin aus Montpellier hatte mir schon vor einem Jahr den ersten Band von "Vernon Subutex" geschenkt, den ich verschlungen habe. Da eine Menge Personen im Laufe der Handlung aufkreuzen und man leicht den Überblick verliert, wer wer ist, finde ich es gut, dass Despentes die einzelnen Figuren aufgelistet und beschrieben hat. Band 2 und 3 habe ich mir dann selbst gekauft und ebenfalls schnell gelesen. À recommander vivement!

    #161Auteur lesinrocks (953835) 15 Mai 19, 18:07
    Commentaire

    Danke für die Rückmeldung, lesinrocks, mir geht es genauso. Ich bin jetzt am Ende von Band 2, und langsam kann ich die vielen Personen wirklich auseinanderhalten. Die Liste ist echt hilfreich. Und insgesamt halte ich das ganze Werk für einfach sagenhaft.

    #162Auteur Dana (236421)  15 Mai 19, 18:35
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    Merci Dana pour les recensions du "Lambeau" (je l'ai lu une seconde fois et l'ai trouvé encore plus riche).



    #163Auteur patapon (677402)  15 Mai 19, 19:39
    Commentaire

    Je compte me procurer le livre suivant: Jean-Jacques Sempé: Itinéraire d’un dessinateur d’humour 


    "On a souvent envie de raconter les dessins de Sempé, parce qu’ils sont de petites histoires, et voici qu’ici c’est Jean-Jacques Sempé lui-même qui les raconte - ou qui du moins commente le déroulé de sa création depuis sa jeunesse (il est né en 1932) jusqu’à aujourd’hui. 


    L'Itinéraire d’un dessinateur d’humour regroupe bien sûr des dessins de Sempé, mais des connus comme des inédits, et s’y ajoutent comme dans les derniers albums des dialogues avec Marc Lecarpentier ainsi que divers informations et documents biographiques et professionnels. Le mot «minable» apparaît souvent dans ces divers cadres, prononcé par le soi-disant minable.


    Autoportrait du dessinateur dans la dernière page : «Je suis paniqué et je le reste. […] J’ai sûrement peu à peu vieilli mais je reste un handicapé de la vie concrète.» Plus tôt, à propos de son premier album édité en France, Rien n’est simple, en 1962, chez Denoël dont le patron Alex Grall et sa femme Monique auront une influence sur la destinée du Petit Nicolas, cette explication de son profil bas permanent : «C’est toujours terrible de se vanter, de se mentir à soi-même parce que ça laisse au fond de soi un regret abominable, infâme, une honte profonde… Ça m’est arrivé de me vanter et je me souviens très précisément des souffrances qui ont suivi !» ..."


    https://next.liberation.fr/livres/2019/06/19/...

    #164Auteur mars (236327) 20 Juin 19, 21:07
    Commentaire

    Bücherlesen ist vonnöten,

    soll euch nicht die Dummheit töten:

    Wer nicht gerne Bücher liest,

    ist für mich ein blödes Biest!

    Bücherlesen, liebe Leute,

    nicht erst morgen, sondern heute!

    Heute gilt's, den Kopf zu füllen,

    daß nicht laut vor Lachen brüllen

    alle Affen hier im Zoo

    über euren Kopf voll Stroh:

    Stroh soll raus und Wissen rein,

    das gilt nicht für euch allein,

    sondern klar für jedermann,

    der das Alphabet schon kann.

    Ohne Bücher seid ihr Tröpfe,

    sogar Holz- und Wasserköpfe!

    Nur durch Bücher wissen wir:

    Warum gibt es Menschen hier?

    Denn kein Schaf gibt euch Bescheid,

    keine Katze ist bereit,

    Menschenkinder zu belehren,

    die nicht auf die Bücher hören.

    Hühner, Enten, Spatzen, Spechte

    wissen leider nicht das Rechte,

    was für Menschen wichtig wär.

    Also: Nehmt die Bücher her,

    Lest und werdet sacht gescheit,

    daß ihr einst die Klügren seid.

     

    Günter Kunert 

    http://www.deanita.de/buecher09.htm 

    #165Auteur mars (236327) 16 Oct. 19, 20:15
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    Günter Kunerts witziges Gedicht erinnert mich an einen Ausspruch Astrid Lindgrens:


    „Wie die Welt von morgen aussehen wird, hängt in großem Maß von der Einbildungskraft jener ab, die gerade jetzt lesen lernen.“


    (Kuhnert war mir bis gestern unbekannt. Jetzt stellte ich u.a. fest, dass er 1985 mit dem Heinrich-Heine-Preis der Stadt Düsseldorf ausgezeichnet worden ist.)


    #166Auteur truc-truc (901336) 17 Oct. 19, 09:40
    Commentaire

    Le prix Goncourt a été décerné aujourd'hui à Jean-Paul Dubois, le prix Renaudot à Sylvain Tesson


    Le Goncourt récompense avec « Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon » un roman sur l’échec, l’art de gâcher sa vie et la manière dont les morts nous accompagnent.

    Etaient également en lice : Soif, d’Amélie Nothomb (Albin Michel), Extérieur monde, d’Olivier Rolin (Gallimard) et La Part du fils, de Jean-Luc Coatalem (Stock). C’est, comme chaque année, depuis le restaurant parisien Drouant, où se réunissent les jurés, que la nouvelle a été proclamée, lundi 4 novembre.


    Annoncé dans la foulée, et dans le même établissement, le prix Renaudot est, lui, décerné à Sylvain Tesson pour La Panthère des neiges (Gallimard). Eric Neuhoff a reçu, pour sa part, le Renaudot essai pour (Très) cher cinéma français (Albin Michel) .


    https://www.lemonde.fr/culture/article/2019/1...

    #167Auteur mars (236327) 04 Nov. 19, 18:46
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    Kein Bestseller ohne Buchhändler. Buchhändler machen Autoren erfolgreich


    Durch zwei neue Studien sieht sich der Börsenverein des Deutschen Buchhandels in seinem Einsatz für einen Bestand der Buchpreisbindung gestärkt. Für die dabei notwendige Datenbasis und die beiden Untersuchungen investierte der Börsenverein nach Angaben vom Freitag in Berlin 300 000 Euro.


    Georg Götz, Professor für Volkswirtschaftslehre an der Uni Gießen, untersuchte unter anderem den Einfluss von Buchhändlern auf den Absatz weniger bekannter Autoren. Danach verdanken 97 Prozent solcher Titel ihren Erfolg nur oder auch dem Buchhändler an der Ecke. „Sie wären ohne den stationären Handel keine Bestseller geworden“, sagte Götz.


    Andreas Fuchs, Juraprofessor an der Universität Osnabrück, untersuchte im Auftrag des Börsenvereins die Frage der Vereinbarkeit der Buchpreisbindung mit dem europäischen Wirtschaftsrecht. Nach seiner Einschätzung wird der Wettbewerb nicht vollständig ausgeschaltet. Es bestehe kein Handlungsbedarf, sagte er. Die Buchpreisbindung sei mit dem EU-Recht vereinbar.


    https://www.saarbruecker-zeitung.de/nachricht...

    #168Auteur mars (236327) 09 Nov. 19, 09:55
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    Ich bekam eine frz. Ausgabe der "fille de Vercingétorix" geschenkt. Ich kann sie eigentlich nicht weiterempfehlen. Ich habe sie als eher langweilig empfunden, und der seitenlange Auvergne-Akzent hat mich genervt. Besonders Geistreiches habe ich auch selten entdeckt. Also m. E. besser nicht kaufen, weder auf Französisch und erst recht nicht auf Deutsch.


    Nina Pauer schrieb in der ZEIT unter anderem dies: "Was wird uns nun mit Adrenaline vorgesetzt? ... Bereits die ersten Seiten zeigen: ein reines Pubertier. Weniger als um Feminismus oder Klimakampf geht es um eine Heldin, die zwischen Kindheit und Erwachsensein null Bock hat und deshalb ständig "abhängen" will ... So wie es vielen Asterixschen Frauenfiguren vor ihr erging, schlagen ihretwegen viele Männer auf viele Köpfe ein, die Heldin selbst darf wenig tun. Aktuelle Themen kommen zwar auf (ein Junge heißt Selfix, "exzessiver Wildschweinkonsum"wird kritisiert), das ist traditionell lustig, aber noch keine Revolution. Und doch gibt es am Ende definitiv Neues: "Kein Bock, mich wie ein Mädchen anzuziehen" motzt Adrenaline und macht sich letztlich von dannen. Weg von den ewigen Kämpfen der Alten, hinein in ein utopisches Land mit elternlosen Hippie-Kindern aus aller Welt, die Frieden wollen. Die Grobiane lassen sie ziehen, in Ruhe, das ist ein Anfang. Und in jedem Fall ein großer Schritt dahin, beim Vorlesen nicht mehr ungut schlucken zu müssen."

    #169Auteur mars (236327) 15 Nov. 19, 11:21
    Commentaire

    Der frühere dt. Bundespräsident Joachim Gauck hat ein lesenswertes Buch geschrieben:

    „Toleranz: einfach schwer“.

    Was hält uns zusammen? Die Lebensentwürfe, Wertvorstellungen, reiligiösen und kulturellen Hintergründe der Menschen werden immer vielfältiger, für manche eine Bereicherung, für nicht wenige eine Last. Wie viel Andersartigkeit muss und kann man erdulden? Welche gemeinsamen Regeln müssen bei aller Verschiedenheit gelten? In seinem neuen Buch streitet Joachim Gauck für Toleranz, weil sie das friedliche Zusammenleben von Verschiedenen überhaupt erst ermöglicht. 

    224 Seiten, 22 Euro.

    #170Auteur mars (236327) 18 Nov. 19, 10:21
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    Lesen = Sucht?


    8f9g-dlp-a16c.jpg

    #171Auteur mars (236327) 09 Aug. 21, 09:32
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    Lesen - Sucht? Bei mir schon 🙂


    Schön Mars, dich wieder im LEO zu haben.


    Was lest ihr denn gerade so? Bei mir ist es "L'amica geniale" von Elena Ferrante

    #172Auteur Moi Gab (456541) 09 Aug. 21, 20:54
    Commentaire

    Lesen ...

    ... gerade angefangen, das "Unterwegsbuch" (für Busfahrten und Wartezeiten) : Carlos Suchowolski - Das Licht der Hohlwelt (Una nueva consciencia - aus dem Spanischen von Pia Biundo 2021, das spanische Original liegt mir aktuell nicht vor, hat ein paar schöne Wortkreationen, z.B. "Hüter [...] der Lychtrunden")

     

    ... und schon ein paar Tage am Wickel, das "Frühstücksbuch" : Andy Weir - Projekt Hail Mary (2021, englisches Original)

    #173Auteur no me bré (700807)  11 Aug. 21, 11:18
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    "The mousetrap and other plays" written by Agatha Christie,


    sehr zu empfehlen ^^


    (edit - ich hatte zuerst geschrieben "And then there were none ...", doch das Buch heißt

    "The mousetrap and other plays")

    #174Auteur ama-ryllis (1081929)  11 Aug. 21, 14:16
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    Je suis en train de lire le livre "Le français dans tous les sens" de Henriette Walter. Du français des Canadiens à celui des Belges, sans oublier le passage à la postérité du comte de Sandwich, Henriette Walter, professeur émérite de linguistique , décortique amoureusement les subtilités du français.

    #175Auteur mars (236327) 13 Aug. 21, 11:05
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    Le Grand Prix du roman de l’Académie française a été remis, jeudi 28 octobre, à François-Henri Désérable, avec Mon maître et mon vainqueur, publié aux éditions Gallimard. Le jeune romancier de 34 ans signe là le récit – truffé de références lettrées – d’un amour qui se termine mal.


    Natif d’Amiens, il a d’abord été hockeyeur professionnel, tout en se consacrant à l’écriture. « J’ai commencé à écrire à 18 ans après avoir lu Belle du seigneur. Albert Cohen avait obtenu le Grand Prix du roman en 1968. Donc je suis heureux », a déclaré le lauréat, après la proclamation du prix.


    La décision s’est faite au troisième tour, avec dix voix contre neuf pour Gilles Martin-Chauffier, auteur du Dernier Tribun, racontant les mémoires fictives d’un Athénien dans la Rome de Jules César, publié chez Grasset. L’autre finaliste était le Sénégalais Mohamed Mbougar Sarr, avec La Plus Secrète Mémoire des hommes, roman publié chez Philippe Rey, encore en lice pour le prix Goncourt le 3 novembre.


    francois-henri-deserable-recoit-le-grand-prix-du-roman-de-l-academie-francaise_6100252_3246.html

    #176Auteur mars (236327)  28 Oct. 21, 20:17
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    Le prix Renaudot a été attribué à l'écrivaine belge Amélie Nothomb pour Premier sang (Albin Michel), aujourd'hui, mercredi 3 novembre. Après une remise des prix par visioconférence en 2020 (Marie-Hélène Lafon pour Histoire du fils, paru chez Buchet-Chastel), c’est à nouveau du restaurant Drouant, dans le 2 ème arrondissement de Paris, que le jury a annoncé la nouvelle.

    C’était donc au tour d’Amélie Nothomb d’être célébrée, elle qui a fait de la littérature un désir de joie partagée, un art de l’hospitalité. Non seulement parce qu’elle entretient avec ses lecteurs un lien solide, nourri par des rencontres ferventes et une correspondance quotidienne. Mais aussi parce qu’on entre dans ses livres comme les hôtes sont accueillis à l’une de ces réceptions et autres garden-parties qui peuplent son œuvre. Du reste, Premier sang s’inscrit dans cette gaie continuité. «Ma mère s’était lancée dans les mondanités. (…) Le matin, elle se réveillait en pensant: “Que vais-je porter ce soir?” peut-on lire dès les premières pages de ce texte qui aurait pu s’intituler Autobiographie de mon père, si le titre n’avait pas déjà été pris par le regretté Pierre Pachet (Belin, 1987). 

    Dans ce roman en forme de conte, en effet, l’écrivaine fait parler son père, Patrick Nothomb, à la première personne : «le présent a commencé il y a vingt-huit ans. Aux balbultiements de ma conscience, je vois ma joie insolite d’exister. Insolite parce qu’insolente : autour de moi régnait le chagrin». Page après page, elle redonne voix à ce diplomate, mort en mars 2020, afin qu’il retrace son propre destin, depuis son enfance dans un milieu d’aristocratique jusqu’à la naissance de sa fille, en passant par la terrible prise d’otages où il a failli mourir, au Congo, en 1964. Avec la sensibilité magique et l’humour délicat qui la distinguent, Amélie Nothomb est ici fidèle à son style, à cette quête de clarté qui est tout sauf une facilité, puisqu’elle est indissociable d’une certaine éthique de l’écriture, comme elle le disait à propos du traducteur et sinologue Simon Leys lors de son discours de réception à l’Académie royale de Belgique : «;Chez Leys, notait-elle, cette clarté relevait d’une très haute exigence moral: à ses yeux, un écrivain pas clair n’était pas seulement un mauvais écrivain, mais une mauvaise personne.»

    Sous la plume de Nothomb, comme le prouve une fois de plus Premier sang, cette morale du langage ne fait qu’un avec le plaisir du texte, le désir de partager la beauté: «Mon travail à moi est une défense et une illustration de la beauté. Je dois sans cesse convaincre mes lecteurs qu’elle n’est pas synonyme de superficialité…», résumait-elle dans les colonnes du «Monde des livres » en 2016. Cela passe par une fidélité au langage de l’enfance, à sa lucidité enjouée, et aussi par une passion de la littérature qui se confond, chez Amélie Nothomb aujourd’hui comme hier chez son père, avec un amour de la fête: «Toi, tu n’aurais pas supporté. Tu as toujours aimé l’extérieur, les fêtes, les rencontres. Tu as toujours aimé les autres. Ils te le rendent bien», écrivait-elle dans une magnifique lettre adressée à son père, quelques jours après sa mort en Belgique, au premier jour du premier confinement.


    https://www.lemonde.fr/livres/article/2021/11...

    #177Auteur mars (236327) 03 Nov. 21, 14:48
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    Dans le petit milieu de la bande dessinée, c’est un événement. Malgré la crise sanitaire et une offre déjà bien fournie, deux nouvelles galeries consacrées aux originaux de BD et d’illustration viennent d’ouvrir leurs portes à Paris. Un signe de la vitalité du 9e art et de son installation progressive parmi les beaux-arts.

    Le premier lieu, appelé Les Arts dessinés, a été inauguré le 11 janvier dans le Marais. Dirigée par l’éditeur Frédéric Bosser, la galerie compte mettre en avant le dessin contemporain, à travers la bande dessinée, mais aussi les illustrations pour enfants, le dessin de presse ou le roman graphique. « L’idée est de rendre compte de la richesse du dessin aujourd’hui. Il y a énormément d’artistes de talent qui ne sont pas représentés par une galerie ou qui méritent d’être découverts. Je vais exposer les gens que j’aime », explique l’éditeur.

    Le premier artiste sélectionné, le Néerlandais Pat Andrea, est l’une des grandes figures du dessin contemporain, membre du mouvement de la Nouvelle Subjectivité. Un univers poétique mais dérangeant, peuplé de figures féminines fantasmées, aux prises avec d’étranges métamorphoses, où Lewis Carroll flirterait avec Balthus ou Bacon. Une autre partie de la galerie est consacrée plus classiquement au Français Nicolas Debon, auteur du très remarqué album Marathon (Dargaud, 2021). « Les prochains artistes exposés seront Max Ducos, Dominique Corbasson, Gérard DuBois, François Boucq… », précise Frédéric Bosser.

    « Auteurs en devenir »

    Un nouveau lieu vient également d’ouvrir rue de Miromesnil, à deux pas du palais de l’Elysée. Annexe de la galerie Huberty & Breyne, ce local doit permettre d’accueillir des auteurs « pas encore représentés ou en devenir, souligne le Belge Alain Huberty, également propriétaire, avec son associé Marc Breyne, de trois lieux d’exposition à Bruxelles. L’idée est de travailler avec les éditeurs pour exposer les planches lors du lancement des albums, d’organiser des dédicaces… » Le premier artiste exposé sera Christophe Gaultier, dont l’album La Désolation (Dargaud, 2021) vient d’être sélectionné pour le festival d’Angoulême 2022, qui devrait avoir lieu du 17 au 20 mars.


    A les entendre, cette nouvelle concurrence n’inquiète pas les officines déjà installées, au contraire. « Plus il y a de galeries, plus cela donne de la visibilité et de la crédibilité à la bande dessinée, estime Bernard Mahé, propriétaire de 9e Art, l’une des plus anciennes galeries parisiennes. Beaucoup d’auteurs ne sont pas représentés, il y a de la place pour tout le monde. » « Le marché connaît aujourd’hui une belle croissance, avec de nouveaux collectionneurs, âgés de 30 à 40 ans, qui achètent la nouvelle génération d’auteurs, comme Alex Alice, Ralph Meyer ou Matthieu Bonhomme », confirme Daniel Maghen, dont la galerie située près de la Bourse de commerce de François Pinault connaît un beau succès. « Je n’ai jamais autant vendu qu’en 2021 », assure-t-il.

    https://www.lemonde.fr/culture/article/2022/0...



    #178Auteur mars (236327) 15 jan 22, 16:03
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    #179Auteur mars (236327) 30 jan 22, 17:27
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    Selon Wikipedia :

    "Der heilige Thomas von Aquin soll gesagt haben “hominem unius libri timeo“(bedeutet” Ich fürchte den Mann eines einzigen Buches “).

    #180Auteur ymarc (264504) 30 jan 22, 19:38
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    #181Auteur mars (236327) 19 Fév. 22, 10:27
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    Ich habe auf einer DVD den Film von Isabel Coixet „Der Buchladen der Florence Green“ angeschaut, der auf Penelope Fitzgeralds Roman „Der Buchladen“ basiert. Er interessierte mich, da es ganz um das Thema Bücher geht.

     

    Ich zitiere aus der unten genannten Filmbesprechung: „Zwar kommt es zwischen Florence und Lady Gamart, die wie die böse Königin in einem Grimm’schen Märchen hoch oben in ihrem Schloss thront, zum unvermeidlichen clash of cultures. Aber dennoch lassen sich Menschen, die zuvor kein Buch in die Hand genommen haben, von Florence Liebe zur Literatur anstecken. Selbst polarisierende Werke wie Nabokovs Lolita finden Anklang. Und so gelingt es nach und nach, die verstaubten Strukturen aufzubrechen, die das kulturelle Bild in der Vergangenheit prägten, die vorgaben, was gut ist und was schlecht, was Kunst ist und was nicht.

     

    Manchmal braucht es eben nicht viel, um wirklich etwas zu verändern. Um die Welt ein bisschen besser zu machen. Manchmal braucht es dafür nur einen Traum und jemanden, der für diesen Traum kämpft. Und manchmal wird aus so einem Traum auch mehr, als man zu glauben wagte. Selbst wenn es nur um einen Buchladen geht. Für Isabel Coixet ist der Film daher auch „ein Aufruf an alle, endlich erwachsen zu werden und Verantwortung zu übernehmen, das Leben für uns alle besser zu machen.Doch „Der Buchladen der Florence Green“ ist keine Heldengeschichte, sie überhöht Florence nicht, zeichnet sie viel eher als stille Protagonistin, die nicht viel drum herumredet, sondern lieber direkt zur Tat schreitet, und dabei auch immer der Gefahr ausgesetzt ist, zu scheitern.


    Coixet erzählt diese wundervolle Parabel in ruhigen Bildern, ohne Hektik und unnötige Dramatisierung, mit viel Liebe zum Detail. In ihren Darstellern hat sie dabei die perfekte Ergänzung gefunden. Insbesondere Emily Mortimer ist wie gemacht für die Rolle der Florence. Mit ihrem zurückhaltenden, nuancierten, aber dennoch bestimmten Spiel verleiht sie ihr eine Tiefe und Überzeugung, die den Film trägt. Vor allem im Zusammenspiel mit dem wunderbaren Bill Nighy kommt es so mitunter zu eindrücklichen Momenten, die im Gedächtnis bleiben und vor allem eines machen – Lust aufs Lesen.“

     https://filmkunstkinos.de/filme/der-buchladen... 


    https://www.youtube.com/watch?v=dHkOvX0Rj4o



    #182Auteur mars (236327)  06 Juin 22, 13:37
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    Schön, dass es den Faden noch gibt. Ich hoffe, ich kann was dazu beitragen.

    #183Auteur oopsy (491382) 09 Juin 22, 14:35
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    #184Auteur mars (236327) 02 Juill. 22, 16:42
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    Am Anfang hatte ich sie abgelehnt, aber dann hat mich doch die Neugier gepackt, was eine Verfassungsrichterin auf dem Bestseller-Büchermarkt zu suchen hat.

    Ich spreche von Juli Zeh und habe inzwischen fast alle Romane von ihr gelesen. Sie sind hinreißend und machen süchtig. Spannende Handlung und üppige Erzählkunst, immer logisch und dazu noch enormer Sprachwitz und feinsinnige Ironie.

    Einfach toll.


    #185Auteur hannabi (554425) 04 Juill. 22, 12:01
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    Je n'ai rien lu d'elle, mais je te fais confiance hannabi !

    Très déçue par "Le Colibri" de Sandro Veronesi dont il avait été dit le plus grand bien lors de la sortie en France. Bien construit, bien écrit, mais il m'a semblé surfait et la fin est carrément ridicule. Se lit néanmoins agréablement.

    "Les bottes suédoises" de Henning Mankell Son dernier roman, publié juste avant sa mort. Une atmosphère, des paysages et un homme face à la vieillesse et à la mort prochaine. Emouvant.



    #186Auteur patapon (677402) 04 Juill. 22, 14:54
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    Le prix Nobel de littérature 2022 attribué à la romancière française Annie Ernaux

    L’autrice des « Années » est la seizième Française et la dix-septième femme à recevoir le prix de l’Académie royale des sciences suédoise.


    Ce qui se voit ainsi mondialement célébré, c’est une œuvre qui ne pratique l’autobiographie (terme qu’elle récuse, cependant) que pour dire une histoire, des sensations, des émotions communes. Une œuvre admirable par sa constance, dont l’écriture a toujours été conçue par son autrice comme une exigence « qui ne peut laisser en repos », s’attachant phrase après phrase, livre après livre, à tenter d’élucider le réel, à accéder à la compréhension et à l’expression d’une vérité sur l’existence autrement inaccessibles.

    https://www.lemonde.fr/international/article/...

    #187Auteur mars (236327) 06 Oct. 22, 16:54
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    Ah, über Mme Ernaux haben wir "drüben" im Englisch-Forum auch schon diskutiert:

    Siehe auch: [en-de] Mr Darcy 245 - ein virtueller Buchclub? - #274


    Im Lauf der Diskussion wurde auch erwähnt, dass die Bücher in Frankreich Schullektüre sind. Haben euch die Bücher gefallen? Oder war das eher so, wie bei mir im Deutschleistungskurs, als ich mich mit "langen Zähnen" durch Faust 1 + 2 gekämpft habe?

    #188Auteur Hassos Frauchen (270200) 07 Oct. 22, 12:18
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    Mettre en parallèle Goethes Faust et les écrits de Annie Ernaux, n'est ce pas un peu "weit hergeholt ?

    #189Auteur patapon (677402) 07 Oct. 22, 14:49
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    Un extrait d'une des premières œuvres d'Annie Ernaux intitulée La Femme gelée. Jeune étudiante, elle a du mal à concilier ses études littéraires avec les repas qu'elle doit préparer pour son mari. Elle l'envie de ne pas être soumis à une telle contrainte.

    http://george2etexte.free.fr/extrait.php?id=62

    https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Femme_gel%C3%A9e

    #190Auteur Clélia (601872)  08 Oct. 22, 13:45
     
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