Issu du nominatif latin homo, on désignait à l'origine l’homme en général. Mais à force de représenter un individu aussi indéterminé, il a fini par se transformer en pronom indéfini.
Quant à l’accusatif hominem, il a donné le nom commun « homme » que nous utilisons aujourd’hui. Cette même évolution existe dans d’autres langues, comme l’allemand, où man (on) s’est détaché de Mann (homme).
On désigne à l'origine : Un être humain non précisé ; quelqu'un : On a frappé à la porte.
Il est logique de ne pas mettre le verbe au pluriel,
MAIS, aujourd'hui, on a de plus en plus tendance à remplacer nous par on. Dans ce cas, il peut arriver que le participe passé soit au pluriel :
On est rentrés tard cette nuit. = Nous sommes rentrés tard cette nuit.
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Doit-on accorder le participe passé employé avec « on » ?
Ce qui est très perturbant, chez ce « on », c’est qu’il correspond à la troisième personne du singulier, alors que, la plupart du temps, il désigne un collectif.
Étymologiquement, « on » est masculin singulier. Le participe passé du verbe dont il est sujet s’accorde donc au masculin singulier. Ainsi, le talk-show de Laurent Ruquier diffusé tous les samedis soir sur France 2 s’intitule On n’est pas couché. Dans ce cas, « on » a une valeur englobante, il ne désigne personne en particulier.
Mais depuis le XVIIe siècle, l’attribut peut s’accorder en genre et en nombre avec la ou les personnes que « on » représente, dès lors qu’elles sont identifiables. Si des petites filles se réjouissent d’être ensemble, elles pourront s’exclamer « On est contentes ! » ; l’accord se faisant au féminin pluriel.
Cela dit, si l’une et l’autre de ces formes vous gênent, rien ne vous empêche de remplacer « on » par « nous »
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